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Que s’est-il passé ? Le parrain de la fillette l’a-t-il frappée volontairement ? Est-il véritable tombé dans les escaliers alors qu’il l’avait dans les bras ? Quelques jours après le décès d’une fillette de 21 mois à Hautmont, près de Maubeuge (Nord), les enquêteurs tentent de déterminer les circonstances qui ont conduit à la mort de ce bébé.
Gardée dans la nuit de samedi à dimanche par son parrain avec sa sœur de trois ans pendant ses parents étaient de sortie, l’enfant est décédée le lendemain après-midi à l’hôpital de Lille où elle avait été transportée quelques heures plus tôt. Inquiets de voir que leur bébé ne réagissait pas, le couple a en effet appelé les pompiers dans la matinée. Au moment de leur retour dans la nuit, ils avaient déjà constaté que quelque chose n’allait mais ne s’étaient pas inquiétés outre mesure. D’autant qu’à ce moment-là, leur ami venait de partir pour rentrer chez lui. A l’hôpital où leur fillette a finalement été transportée dimanche, les médecins ont pourtant relevé des traces d'hématomes. Et alors que le bébé est mort quelques heures après son admission, une autopsie a été demandée par le parquet de Valenciennes.
Le parrain a donné deux versions des faitsEffectué mardi, "l’examen a alors conclu à l'existence d'hématomes d'origine traumatique anciens. Cependant, l'autopsie mentionnait également que le décès était dû à l'éclatement du foie en relation avec trois hématomes récents dus à des coups portés avec un objet contondant", a rapporté le procureur à Valenciennes dans un communiqué. Aussitôt, les parents de l’enfant et le parrain, tous les trois âgés de 26 ans, ont été placés en garde à vue. Ce dernier aurait alors expliqué avoir chuté dans l’escalier avec le bébé dans les bras. Le procureur a toutefois précisé que le parrain avait donné une première version selon laquelle il aurait involontairement cogné le crâne de l’enfant contre le coin d’un lit. L’homme a été mis en examen dès jeudi soir coups mortels aggravés sur mineur de moins de 15 ans.
Une source judiciaire a par ailleurs indiqué que selon l’un des protagonistes – le père ou le parrain- la mère de la fillette avait "la main lourde". L’enquête se poursuit.