De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour l’opposition, c’est un bouleversement des valeurs familiales. «Vous proposez une révolution, mais cette révolution avance masquée » dénonce le député de la Drôme, Hervé Mariton. « C'est le refus de la distinction père/mère, sous couvert d'une inégalité supposée ». Une absence de distinction qui avait été au départ imaginée pour répondre à la problématique de l’attribution du nom dans un couple homosexuel. Avec deux papas et deux mamans, comment choisir ?
« Effacement du père » alors, comme l’estime l’UMP Marc le Fur ? Contrairement à bien d’autres amendements, le gouvernement semble entendre les inquiétudes de l’opposition sur le sujet. « Les choses ne sont pas figées, [le gouvernement va] essayer de trouver quelque chose de satisfaisant » a indiqué la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti. Ce sera à la « navette parlementaire », selon l’expression de Christiane Taubira, de trancher si absence de patronyme du père va de paire avec manque de repères.