De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les grandes tablées familiales ne seront pas pour cette année. Lors du premier point d’étape de ce reconfinement, le Premier ministre est revenu sur la situation épidémiologique du pays. "L’impact sanitaire de l’épidémie reste très lourd", a-t-il déclaré ce jeudi 12 novembre 2020, en précisant que cette seconde vague est "extrêmement forte". Au vu du nombre d’hospitalisations – "une toutes les 30 secondes"- et d’admission en réanimation "toutes les 3 minutes", pour l’heure, "il serait irresponsable de lever et même d’alléger le dispositif".
C’est pourquoi l’exécutif a décidé "de maintenir inchangées, au moins pour les quinze prochains jours, les règles du confinement".
Reste-t-il un espoir de fêter les fêtes de fin d’année ?
Reconfinement : vers un Noël en petit comité
Des "premières mesures d’allégement" du reconfinement pourraient survenir le 1ᵉʳ décembre dans le cas où situation sanitaire s’améliore. Elles seraient en revanche "strictement limitées aux commerces que nous avons dû fermer", a prévenu le chef du gouvernement. "Leur réouverture ne pourrait s’envisager que sur la base d’un protocole renforcé." Les bars, restaurants et salles de sport devront ainsi, à leur grand désarroi, rester fermés.
S’il n’est pas encore temps de réserver vos billets de train, le Premier ministre souhaite "permettre un nouvel allégement" pour les fêtes de fin d’année. "Notre objectif est de pouvoir permettre un nouvel allégement au moment des vacances de Noël", afin que les Français "puissent passer des fêtes de fin d’année en famille", a-t-il détaillé.
Néanmoins, elles ne pourront "pas se tenir de la même manière que d’habitude". "Il ne serait pas raisonnable d’espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon du 31 décembre". Si les règles restent inchangées, Noël et jour de l’An ne pourront pas se fêter à plus de 6 à table, comme c’est le cas aujourd’hui.