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Plus de 300 blessés, dont "15 encore entre la vie et la mort". Ce sont les chiffres annoncés par François Hollande mercredi, lors d’un déplacement en Dordogne, et repris par Le Figaro. Lundi après-midi, un bilan du ministère de l’Intérieur faisait état de 74 personnes hospitalisées. Parmi elles, 28 étaient placées en réanimation, c’est-à-dire qu’elles nécessitaient une attention de chaque instant en raisons de dommages causés à des organes "importants".
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Beaucoup d'enfants traumatisés
Une liste tragique dévoilée par Le Courrier de l’Ouest mercredi traduit la diversité des victimes : une étudiante russe, un enfant roumain de 7 ans "gravement blessé mais hors de danger"… mais aussi trois blessés, d’origine marocaine qui seront rapatriés et soignés dans leur pays d’origine, ou encore trois étudiants de l'Université de Californie à Berkeley qui ont été blessés et ont perdu une camarade. Ces derniers participaient à un programme estival de plongée. Les blessés sont "polytraumatisés", a commenté Philippe Babe, le chef de service adjointdes urgences à la Fondation pédiatrique Lenval, à deux pas du lieux de l'attentat. "Les blessures s'apparentent à (celles causées par) un accident routier ou un tremblement de terre", a de son côté souligné la secrétaire générale CGt à l'hôpital Pasteur, l'un des établissements du CHU de Nice.
Outre les blessures physiques, les blessures psycholoqiques sont également nombreuses, chez les adultes et les enfants. "J'ai vu qu'il y avait des morts par terre. Les policiers étaient en train de mettre un papier dessus. Il y avait des morts, des blessés, des corps et des familles qui pleuraient", a raconté au micro d'Europe 1 un petit garçon qui a survécu à l'attaque du 14 juillet. "Ils ne dorment pas. Ils posent plein de questions", a par ailleurs confié sa mère à propos de lui et de son frère. Une situation très délicate que de nombreuses familles affrontent actuellement. "On ne peut pas demander d'oublier, on ne peut pas demander de refouler. Les enfants ont tout compris, il faut les laisser s'exprimer, a expliqué la psychiatre Hélène Baudouin, mettant en garde contre un risque de "refoulement" plus tard.
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