Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Aujourd’hui directeur de la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne, Stéphane Scotto est appelé à comparaître ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il est accusé d’homicide involontaire par manquement à une obligation de sécurité. En 2004, Johnny Agasucci, alors incarcéré dans la prison Charles III de Nancy, a été étranglé et roué de coup par son codétenu-Sébastien Simmonet- dans la nuit du 24 au 25 août. Bizarrement, personne n’aurait rien entendu à ce moment là, ni les surveillants d’étage ni les occupants des cellules voisines. Stéphane Scotto est ainsi accusé d’avoir placé dans la même cellule un détenu fragile et faible psychologiquement avec un autre, connu pour sa dangerosité. Au moment des faits, Sébastien Simmonet attendait, qui plus est, son procès en appel pour des faits de torture commis sur un codétenu en 1999. Il avait alors déclaré lors du procès avoir "pendu par la bouche" et "violé avec un manche à balai" son compagnon de cellule de l’époque. "Il a mis dans la même cellule un détenu très jeune, très fragile, et un psychopathe patenté!", résume Me Xavier Iochum, l'avocat des parties civiles.Une prison touchée par la surpopulationLa prison Charles III, aujourd’hui détruite, était à l’époque touchée par le phénomène de surpopulation carcérale. Neuf ans après le drame, l’avocat du directeur de la prison rejette toute faute. "Rien ne prescrivait qu'il fallait isoler M. Simonnet. Il avait un régime de détention ordinaire à Epinal, son précédent établissement", explique t-il. Sébastien Simmonet , reconnu coupable du meurtre, a été condamné en 2009 à 27 ans de prison assortis d’une période de sûreté de 18 ans.