De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Porter son masque à l’intérieur et à l’extérieur. La cinquième vague de Covid-19, qui continue de battre des records de contaminations en France, a conduit au retour de cette règle, oubliée à l'été dernier dans la majorité du pays. Alors qu’il est resté obligatoire à l’intérieur des lieux clos accueillant du public, le masque avait été rangé dans les poches de veste et sac à main à l’extérieur au mois de juin 2021. Depuis cette date, il n’existe plus d’obligation nationale de le porter à l’air libre, mais les autorités locales ont toujours le droit de l’imposer dans leur juridiction. De nombreux départements ont d’ailleurs sauté le pas au moment des fêtes de fin d’année, l’imposant de nouveau dans certains lieux de la vie quotidienne ou dans les villes les plus peuplées.
Masque en extérieur : où a-t-il un intérêt ?
Le masque en extérieur est-il utile ? La question fait débat au sein de la communauté scientifique. Interrogé par BFMTV à la fin du mois de décembre, un médecin urgentiste de région parisienne expliquait qu’il avait "un intérêt dans les situations où il y a une forte densité de population, mais lorsque vous vous baladez tout seul dans une rue ça n’a absolument aucun intérêt". Il peut donc être utile, mais sous certaines conditions. Si vous vous promenez seul sur un chemin de terre, vous ne prenez aucun risque à le baisser sous votre nez. Par contre, si vous êtes dans une zone piétonne densément fréquentée, alors il a son utilité, surtout face au très contagieux Omicron.
Saisi par un particulier, le Conseil d’Etat s’est penché sur le port du masque en extérieur. Dans son avis publié mardi 11 janvier, il valide la mesure, mais sous certaines conditions. Lieux, situation épidémique mais surtout horaires doivent être pris en compte pour l’imposer à une population. Découvrez, dans le diaporama ci-dessous, les conditions à respecter pour vous l'imposer.