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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Près de 300 000 personnes sont concernées. Selon un arrêté paru mercredi 2 février dans le Journal officiel, des masques FFP2, présentant un bon niveau de protection, seront délivrés gratuitement en pharmacie pour protéger les plus fragiles face au Covid-19, sur lesquels la vaccination fonctionne mal.
Désormais, "les pharmacies d’officine délivrent gratuitement (…) des masques de type FFP2 (…) aux personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées, pour lesquelles la vaccination n’induit pas la production et le maintien d’un titre d’anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante ", détaille l’arrêté.
La mesure bénéficie également aux personnes "chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps". Soit, l’essentiel des immunodéprimés, qui représentent "entre 10% et 30%" des patients en réanimation, a déclaré sur franceinfo Yvanie Caillé, fondatrice de Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales.
Et d’ajouter : Entre "200 000 et 300 000 personnes" sont considérées comme "immunodéprimées sévères en France ".
Chaque personne concernée pourra, via prescription médicale, obtenir "une délivrance de 20 masques pour deux semaines ou pour une délivrance de 50 masques pour cinq semaines", peut-on lire dans l’arrêté.
Cette publication de l'arrêté concorde avec la première étape de levée des restrictions sanitaires dans le pays. Depuis le mercredi 2 février, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur et les jauges dans les lieux recevant du public assis (dont les stades et établissements culturels), sont levées. Quant au télétravail, il est à présent uniquement recommandé.
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