De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les adversaires du projet de loi sur le mariage homosexuel n’ont pas l’intention de céder. Après la manifestion parisienne du week-end dernier, ils souhaitent à présent se réunir ce jeudi soir devant le siège de France Télévision pour, une fois encore, manifester leur opposition. Et alors que le chef de l’Etat doit prendre la parole sur France 2 pour rassurer les Français et réexpliquer les réformes qu’il met en place, les manifestants attendent également de lui qu’il fasse des annonces "fortes" sur un retrait du texte. Une initiative qui, selon eux, permettrait de mettre en avant l’exaspération de millions de Français "qui ne sont pas entendus".
Frigide Barjot, la chef de file des adversaires au projet de loi sur le mariage gay a ainsi expliqué: "Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum". Forte de ce rassemblement, elle a par ailleurs prévenu au micro de BFM TV : "Si, demain soir, nous n'avons pas de paroles fortes et d'annonce que le président va suspendre le texte", il "prend un risque majeur de débordements et de troubles graves".
Frigide Barjot dénonce "un mensonge d’Etat"
Et alors que la préfecture de Police a confirmé mercredi le chiffre de 300.000 personnes ayant défilé dimanche dans les rues de la capitale, Frigide Barjot a vivement contesté cette décision. "Mais c'est une blague ! Si ce n'en est pas une, c'est un mensonge d'Etat !", s’est-elle en effet exclamée devant les journalistes de Metro avant d’ajouter : "C'est risible. Combien de temps vont-ils continuer à faire comme si on n'existait pas ? Ce serait moins que le 13 janvier (ndlr : la précédente manifestation), c'est absurde. 300 000, c'est même pas l'avenue de la Grande Armée ! Je conteste ces photos ».