Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Il a 65 ans et aborde des jeunes femmes pour leur demander de l'aide dans le métro parisien. Son scénario est quasiment le même à chaque fois : il n'est pas de Paris mais est venu pour visiter un appartement. Sa voiture est en panne, il a besoin d'argent pour aller la chercher au garage mais n'a ni liquide, ni carte bancaire, ou de chéquier sur lui. Il demande aux jeunes femmes de leur prêter une somme, une centaine d'euros ou plus, qu'il promet de leur rembourser. L'homme inspire confiance et apparaît comme "un bon père de famille". Il donne même ses coordonnées et promet de rembourser la somme qu'il demande dans les plus brefs délais, dès qu'il sera rentré chez lui où l'attend sa famille. “J’étais méfiante, mais il avait réponse à tout. Il a promis de me rembourser rapidement et cinq fois ce que je lui prêterais" raconte une victime à France TV info.
Mais tout ceci est une arnaque. Elles sont des dizaines, toutes des jeunes femmes entre 20 et 30 ans, à s'être fait avoir par cet escroc particulièrement convainquant qui ne les a jamais remboursées.
Après s'être rendues compte de la supercherie, les jeunes femmes, qui s'avouent honteuses de s'être faites berner, s'expriment sur un forum de discussion en ligne. Petit à petit, elles regroupent leurs témoignages et vont porter plainte pour “abus de confiance”.
Un arnaqueur qui sévir depuis une vingtaine d'années
Le malfaiteur lui, est un retraité dépendant aux jeux. Il utilise ce procédé depuis une vingtaine d'années. Il est condamné à une peine de deux ans de prison au cours de sa "carrière" mais continue d'arnaquer les jeunes femmes dans le métro. De nouveau devant les tribunaux en 2010, la justice le relaxe, la Cour de cassation ayant requalifié de “prêt”, les faits et non d’“abus de confiance” ou d’“escroquerie”.
Au vu du grand nombre de plaintes à son encontre ayant été déposées récemment, l'homme est mis en examen et sous contrôle judiciaire depuis octobre 2012 et une instruction est en cours au tribunal de grande instance de Paris. Mais l'escroc continue de sévir.