Libertinage, adultère… La sexualité des Français a changé depuis la pandémieIllustrationIstock
Avec la crise du coronavirus, les comportements amoureux des Français auraient changé. Selon une étude du comparateur de site de rencontre Mon Petit Date, l'intérêt pour les relations extra-conjugales et le libertinage connait un véritable boom.
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Avec le coronavirus, les Français seraient aussi en quête de liberté en amour. Les couples ont-ils souffert des confinements à répétition ou la privation de vie sociale leur a-t-elle donné l’envie d’élargir leurs horizons ? Toujours est-il que de nouvelles tendances amoureuses se dessinent. Selon une récente étude du comparateur de site de rencontre Mon Petit Date, relations extra-conjugales et rencontres libertines connaissent aujourd’hui un véritable boom. Et cela se voit notamment dans la fréquentation des sites et applications spécialisés.

Le boom du libertinage en France

La France compte environ 500 lieux libertins, d’après Le Parisien. En outre, selon la dernière étude disponible, publiée par l'Ifop (Institut français d’opinion publique) en 2014, ils accueillaient alors plus de 600 000 couples occasionnels et 400 000 couples réguliers. Et les Français se hissaient à la deuxième place des Européens fréquentant le plus les lieux échangistes : 7% des citoyens s’y seraient déjà rendus. Un chiffre qui pourrait avoir fortement augmenté depuis.

Comme l’indique l’étude de Mon Petit Date, "en cumulé, les plus grands sites libertins enregistrent plus de 3 millions de visites par mois." L’un des réseaux les plus connus en France, NousLibertins, a enregistré une forte hausse de son trafic web : +14% à l’été 2021 par rapport à l’été 2020, avec 1,34 millions de visiteurs mensuels. Quant aux recherches Google, elle serait elle aussi en plein boom : celles contenant le mot "libertin" ont bondi de 12% !

Le libertinage n’est pas le seul à avoir été décuplé depuis la pandémie…

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Les relations extra-conjugales en hausse ?

Comme pour le libertinage, les recherches Google autour de l’adultère ont augmenté "de manière croissante depuis mars 2020, date à laquelle le Covid a commencé à s’immiscer dans nos vies", selon l’étude de Mon Petit Date. L'infidélité est un secteur qui se porte bien en France et ce n’est pas Gleeden qui dirait le contraire. Le site de rencontres extra-conjugales comptait plus de cinq millions de membres en 2019, d’après Libération. Post-covid, son trafic web (hors application) a augmenté, passant de 1 million de visiteurs mensuels entre juillet et septembre 2020, à 1,13 millions sur la même période l’année suivante.

Comment expliquer l'explosion de ces chiffres ?

Des nouvelles tendances liées au Covid ?

Si les statistiques montrent bien un intérêt grandissant pour les sites dédiés aux relations adultères, est-ce vraiment lié à la crise sanitaire ? "Le déconfinement quasi total de l’été 2021 a certainement donné des idées aux hommes et femmes infidèles", indique le comparateur de site de rencontre, mais "il est un peu trop tôt pour parler d’un phénomène directement lié au Covid".

Quant au libertinage, la hausse des chiffres peut en partie s’expliquer par la fermeture des clubs. "Privés de leurs lieux d’exutoire et de plaisir, les adeptes du libertinage se sont repliés en ligne", explique Mon Petit Date.