La réforme de l'Assurance chômage portée par Gabriel Attal va durcir les règles d'indemnisation pour tous, dès le 1er avril 2025. Certains allocataires pourraient ainsi perdre près de 1 500 euros de revenu avec...
Comme tous les grands monuments, il y a la grande et la petite histoire. La grande, tout le monde la connaît. Pour célébrer l’amitié entre la France et les Etats-Unis mais aussi le bicentenaire de la Déclaration d’indépendence américaine, le sculpteur Auguste Bartholdi et l’ingénieur Gustave Eiffel ont créé une statue, allégorie de la Liberté, qu’ils ont offerte en 1886 à la ville de New-York.
Mais la petite histoire est moins connue, et c’est le Courrier international, citant un article du Daily Beast, qui nous la révèle. "La statue de la Liberté était à l’origine conçue comme une paysanne musulmane montant la garde devant l’entrée du canal de Suez", en Egypte, écrit le site américain.
"La Liberté éclairant l’Orient"
C’est que le sculpteur Auguste Bartholdi avait déjà essayé, en 1867, de vendre une première statue colossale aux Etats-Unis, en vain. Le Français s’est alors consacré à une sculpture similaire en Egypte, à l’entrée du canal de Suez, qui ressemblait à un grand phare en forme de fellahine (femme bédouine) de 19 mètres, tenant une torche à la main. La statue devait s’appeler "La Liberté éclairant l’Orient".
Mais Auguste Bartholdi s’est heurté là aussi à un refus, celui du khédive ("seigneur") d’Egypte, Ismaïl Pacha. Mais comme le sculpteur avait de la suite dans les idées, il est retourné aux Etats-Unis pour leur vendre ce projet de statue en forme de femme tenant une torche à la main. Et voilà comment "La Liberté éclairant l’Orient" est devenue "La Liberté éclairant le monde", autrement dit, la statue de la Liberté.