De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mise à jour 11h15 - Le barrage est en train d'être levé. Le tribunal a en effet autorisé le fils d'une des victimes décédées dans la fusillade de Roye mardi dernier à assister, lundi, sous escorte policière, aux obsèques de son père. Les manifestatnts sont donc en train d'évacuer les lieux. Le trafic, lui, restera interrompu toute la journée sur cette portion, le temps que des travaux de réabilitation de la chaussée, très endommagée, puissent être effectués.
Le climat est "tendu" selon la préfecture. Bloquée depuis ce vendredi soir 21h30, l'autoroute A1 est toujours fermée à la circulation ce samedi matin dans les deux sens, au niveau de Roye dans la Somme. Des membres de la communauté des gens du voyage ont en effet investi la chaussée. Ils demandent à ce que le fils de l'une des victimes de la fusillade, qui a fait quatre morts mardi dernier, puisse assister aux funérailles de son père. Incarcéré à la prison d'Amiens pour vols et voie de faits, il attend la décision de la Cour d'appel.
Une situation qui pourrait durer
Si des déviations ont été mises en place, des milliers de touristes se sont retrouvés pris au piège durant plusieurs heures, une situation compliquée à gérer à l'heure des derniers retours de vacances. Les manifestants ont allumé plusieurs feux sur la chaussée et les ronds-points environnants, alimentés par des pneus, des palettes en bois, mais aussi des troncs d'arbre abattus à la tronçonneuse. Des gendarmes ont été appelés en renfort. "Le but est de contenir les manifestants sur l'autoroute et au niveau du rond-point" situé devant le camp, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la préfecture de la Somme. La situation pourrait se débloquer dans la matinée en fonction de la décision rendue par la Cour d'appel d'Amiens qui doit se prononcer ce samedi, mais la chaussée, très endommagée, devra être réparée et cela pourrait prendre au moins une demi journée estime la préfecture.
Quatre morts dans la fusillade
Mardi dernier, un homme âgé de 73 ans avait ouvert le feu dans un camp de gens du voyage, faisant quatre morts : une jeune femme de 19 ans, sa fille de neuf mois et son beau-père, ainsi qu'un gendarme décédé de ses blessures quelques heures plus tard. Ecroué, il a été mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat.