Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Quand Laurence Haïm insultait Léa Salamé
Clap de fin pour Laurence Haïm chez iTélé. La journaliste annoncé hier soir qu’elle quittait la chaîne d’informations en continu. Correspondante aux Etats-Unis pour les chaînes du groupe Canal + depuis plus de vingt ans, elle a annoncé sur Twitter que le discours d’adieu de Barack Obama serait son "dernier reportage".
La journaliste franco-israélienne a ensuite posté un autre message dans lequel elle écrit qu’un "nouveau monde" l’attend sans toutefois préciser ce qu’elle allait désormais faire. Le Monde croit cepandant savoir qu'elle va rejoindre l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron en tant que porte-parole.
Agée de 50 ans, Laurence Haïm était connu pour ses reportages mais aussi pour son franc-parler. En 2011 et alors que Léa Salamé venait d’arriver sur iTélé, les deux femmes auraient eu un petit accrochage. Interrogée par L’obs, Laurence Haïm a raconté ce qui s’était passé :
"Je suis en direct, à New York, sur une histoire qui me tenait vraiment à cœur. Et j’avais vraiment envie de raconter cette histoire, de la faire vivre, etc. (…) Léa me pose des questions. Je suis très énervée parce que moi, j’avais vraiment envie de faire vivre au mieux le truc, etc. Et effectivement, c’est la fin du duplex et tout. Et le micro reste ouvert et je dis : 'Mais c’est quoi cette pétasse ? Cette bimbo ? J’en ai ras le bol !' (…) Et donc Léa, de manière très courageuse et très bien, m’envoie un email qui m’a beaucoup marquée en me disant : 'Voilà, je suis très sensible. On peut respecter les gens. Qu’est-ce qui se passe ? Voilà. Je m’applique beaucoup, je travaille'. Et j’étais très malheureuse d’avoir eu ce mot. Et ça a duré pendant pas mal de temps. Et quand tu es arrivée ici, je t’ai envoyé un email en disant : 'Voilà. Tu défends quelque chose qui est important pour moi en tant que femme journaliste, qui est basé peut-être sur la rigueur, le sérieux, autre chose…' Et elle m’a renvoyé un email très drôle en me disant : 'Merci beaucoup, ça me touche. Ta bimbo préférée'."
Laurence Haïm et la Maison-Blanche
Agée de 50 ans, Laurence Haïm peut se targuer d’être parmi les rares journalistes à avoir été accrédités aux conférences de presse de la Maison-Blanche. Ainsi en 2008, lors de la première élection de Barack Obama, elle avait été la seule à pouvoir interviewer le nouveau président américain. C’est donc avec une pointe d’émotion qu’elle a couvert mardi soir son discours d’adieux.
Les attentats du 11 septembre 2001
En 2001, Laurence Haïm s’est retrouvée au cœur des attentats dit du 11 septembre. Elle était en effet passagère d’un vol devant atterrir à New York, ce qui lui a permis de couvrir de près et pendant plusieurs jours ces terribles évènements. Une période qui l’a profondément marquée et qui lui a même fait envisager de prendre la nationalité américaine, ainsi qu’elle le relate dans son livre Journal d’une année à part : 11 septembre 2001 – 2002.
Laurence Haïm n’a pas d’enfants
"Pour moi, le journalisme n’est pas un métier, c’est ma manière de vivre. Alors, c’est vrai, j’ai plus de 40 ans, je n’ai pas d’enfant et je vis loin de mon compagnon, resté à New York, confiait la journaliste à Elle en 2009. Mais je ne ferai pas ça toute ma vie. Et puis j’ai un secret. Pendant un mois, l’été, je m’exile sur une petite île, à trois heures de New York. Avec des gens qui bossent à Broadway ou dans la photographie".
Ses parents sont décédés à quelques mois d’intervalle
Laurence Haïm a perdu son père, Roger, en juillet 2014. Quelques mois seulement après avoir déjà perdu sa mère, Mona. "Laurence et Philippe Haïm, ses enfants, Max, Lou et Sam, ses petits-enfants, Claude-Bernard, Nadine, son frère et sa soeur, Michele, sa belle-soeur, ses enfants et petits-enfants, Claudine Haïm, Michel Soskine et sa famille et toute la famille Haïm, ont la douleur de faire part du décès du docteur Roger HAÏM, survenue le dimanche 29 juin 2014", pouvait-on lire dans le carnet du jour du Monde, le 9 juillet de cette même année.