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La cloche a sonné. La récréation est terminée pour les écoliers français qui ont fait leur rentrée ce jeudi 2 septembre au matin. Ecole primaire, collège, lycée… Les petits comme les grands retrouvent le chemin de l’école pour une nouvelle année qui débute masquée et sous strictes conditions sanitaires, pour le moment. L’école s’est transformée depuis les années 1960 et les élèves d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux du passé.
L’école dans les années 1960 : "Il n'y avait que des filles"
Si vous êtes né dans les années 1950, vous souvenez-vous de vos premiers jours d’école dans les années 1960 ? Une lectrice de Planet a accepté de faire un voyage dans le temps et de nous partager ses souvenirs d’écolière dès son entrée au CP, en 1961. À cette époque-là, la scolarisation en maternelle n’est pas obligatoire et c’est donc la toute première fois que Jacqueline entre dans une salle de classe. "On était au milieu du mois de septembre, pas au début du mois comme maintenant", explique-t-elle, se souvenant que sa première rentrée a eu lieu le 16 septembre 1961.
La petite fille est alors âgée de six ans et elle fait ses premiers pas à l’école primaire. "J’étais dans une école où il n’y avait que des filles et je n’ai eu que des maîtresses pendant cinq ans, jamais d’homme", explique Jacqueline. Si la généralisation de la mixité scolaire a débuté dans les années 1950, peu d’établissements ont encore sauté le pas dix ans plus tard. Jacqueline ne connaîtra qu’une seule fois une classe mixte avant d’arriver en classe préparatoire et elle a donc passé toute sa scolarité dans des établissements exclusivement réservés aux filles. En 1961, ces dernières portent des blouses pour aller à l’école…
L’école dans les années 1960 : "On avait des blouses avec nos prénoms brodés dessus"
"On avait des blouses, il y avait nos prénoms brodés dessus", se souvient Jacqueline auprès de Planet, précisant que c’était bien aux parents de les acheter, car "rien n’était fourni à l’époque". Les salles de classe sont remplies de pupitres en bois et "on écrivait avec de l’encre, dans notre encrier qu’il fallait remplir régulièrement, et on avait chacune un porte-plume".
Gauchère, Jacqueline est obligée d’apprendre à écrire de la main droite, une pratique qui ne se fait plus aujourd’hui : "On m’avait supprimé mon porte-plume et mon encrier, car en tant que gauchère j’en mettais partout, ma main passait tout le temps sur l’encre qui n’avait pas eu le temps de sécher". Tant qu’elle a refusé d’écrire de la main droite, la petite fille a été obligée d’écrire au crayon à papier et n’a retrouvé son encrier qu’une fois l’apprentissage de la main droite terminé.
Jacqueline se souvient également, auprès de Planet, de "la phrase de morale qui était écrite au tableau tous les matins" dans sa salle de classe. Surtout, à cette époque, c’est le jeudi qui n’était pas travaillé et non pas le mercredi comme aujourd’hui. Les cours étaient également dispensés le samedi toute la journée. Récitations, calcul mental, marelle, corde à sauter ont rythmé son quotidien d’écolière jusqu’à son entrée en sixième.
L’école dans les années 1960 : "Les filles ne devaient pas être en pantalon"
En 1966, Jacqueline fait ses premiers pas au collège et, durant son année de sixième, se retrouve pour la première fois dans une classe mixte. Un an et un déménagement plus tard, elle retrouve de nouveau un établissement exclusivement féminin. "Au collège aussi on portait des blouses", se souvient-elle, "une semaine elle était bleue et la suivante elle était rose". "Les filles ne devaient pas être en pantalon et bien sûr ne pas être maquillée", tient-elle à préciser.
Après six ans de scolarité dans des classes de filles, Jacqueline a retrouvé la mixité lors de son entrée en classe préparatoire. C’est aussi à ce moment-là qu’elle a eu des professeurs homme pour la première fois. Jusqu’à la fin de son lycée, toutes les matières n’étaient enseignées aux jeunes filles que par des femmes.