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L’enquête se poursuit autour de la mort d’Elisa Pilarski, tuée par des chiens dans une forêt de l’Aisne. Après plus de trois mois de silence, le procureur de la République de Soissons a donné des détails sur le déroulé des événements. "Le rapport d’autopsie a confirmé que le décès de Madame Pilarski était survenu suite à un choc hémorragique consécutif à de multiples plaies, dont les caractéristiques suggéraient l’action d’un, ou plus probablement de plusieurs chiens au regard de la répartition des plaies, de leurs différences de morphologies et de leurs profondeurs, sans qu’il soit possible de dénombrer les animaux en raison des nombreuses morsures intriquées dans une même zone". Depuis le drame, de nombreuses voix s’élèvent contre la chasse à courre et pour défendre Curtis. Mais il y a aussi des personnes qui s’interrogent sur le comportement du chien durant les mois qui ont précédé le drame.
Elisa Pilarski : sa mère prend la parole
La mère d’Elisa Pilarski s’est très peu exprimée depuis le décès de sa fille le 16 novembre dernier. D’autres proches de la jeune femme ont pris la parole ces derniers mois, notamment Christophe Ellul, son compagnon. Nathalie Labastarde est récemment sortie de son silence, par le biais d’un message posté sur Facebook par son gendre, et qui lui est attribué. Contactée par Planet, Me Caty Richard, qui représente la mère d’Elisa Pilarski, n'a pas encore répondu à nos sollicitations sur l'origine de ce message.
Dans ce message, il est écrit : "Je n’ai pas pour habitude de communiquer de cette façon car je ne suis pas sur les réseaux sociaux. Mais pour la mémoire d'Elisa et d'Enzo, il faut que je parle". La raison ? "Depuis plusieurs semaines, des faits graves m’ont été transmis par un très grand nombre de captures d’écran relatant des accusations odieuses à l’encontre de mon gendre Christophe et de son chien Curtis." Ce qui est qualifié de "haine" viendrait d’un groupe Facebook en particulier.
Elisa Pilarski : un groupe Facebook dans le viseur
La mort d’Elisa Pilarski a ému de nombreux internautes, qui n’hésitent pas, depuis trois mois, à apporter leur soutien à Christophe Ellul et à la famille de la jeune femme. De nombreuses personnes s’intéressent également à Curtis, le chien d’Elisa Pilarski, qui se trouve dans une fourrière depuis le drame. Christophe Ellul se bat pour que l’animal soit transféré du chenil municipal à une structure adaptée aux animaux traumatisés. Une cagnotte a d’ailleurs été créée en ce sens et a rencontré un succès important sur les réseaux sociaux. Alors que de nombreuses personnes demandent des nouvelles de Curtis, les proches de Christophe Ellul communiquent sur une page Facebook dédiée, baptisée "Page de soutien à Elisa Pilarski."
Dans le message posté par Christophe Ellul et attribué à la mère d’Elisa Pilarski, il est précisé que "toute cette haine vient d’un groupe nommé Hommage et justice pour Elisa et Curtis", un groupe qui est désormais introuvable sur le réseau social. Désignant l’administratrice par son nom, la mère d’Elisa Pilarski ajoute : "Je ne connais absolument pas cette personne et je ne suis pas en contact avec elle. Elle se permet de parler en mon nom et de salir mon gendre Christophe ainsi que de mettre Curtis en danger". Le message ajoute que l’image d’Elisa Pilarski est utilisée "à des fins malsaines". Christophe Ellul et la mère d'Elisa Pilarski ont décidé de saisir la justice.
Elisa Pilarski : une plainte va être déposée
"Les familles Labastarde et Ellul s’unissent dans l’instruction d’une plainte conjointe à l’encontre de cette administratrice et des modératrices (…) pour des faits justiciables et demandent la fermeture de ce groupe Facebook", ajoute le message partagé par Christophe Ellul. "Nous sommes une famille unie et soudée par l’amour que nous portons à Elisa et Enzo", est-il précisé, avant de conclure : "Christophe, mon gendre, a pleinement mon soutien dans le combat qu’il mène pour ma fille et leur chien Curtis."
Christophe Ellul avait déjà dénoncé une polémique sur les réseaux sociaux, liée notamment à une cagnotte créée pour Curtis. Il accusait la personne qui en était à l’origine d’avoir gardé l’argent pour elle, ce que cette dernière avait fermement démenti auprès de Planet. Selon la plateforme Leetchi, qui hébergeait la cagnotte, la somme avait été bloquée par ses services le temps d’authentifier le bénéficiaire de la somme récoltée. Elle avait été restituée peu de temps après.