Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
À ce jour, de nombreuses villes souhaitent rendre le port du masque de protection obligatoire dans les rues. C'est notamment la volonté de grandes communes comme Bordeaux ou encore Lyon, indique Yahoo. Anne Hidalgo, l'actuelle maire de Paris, a fait savoir qu'elle n'était pas en mesure de rendre le port du masque obligatoire. Par conséquent, elle a fait savoir qu'il était selon elle essentiel de s'en équiper, sans pour autant pouvoir sanctionner son absence. "C'est un outil de protection, absolument indispensable, j'invite les Parisiens à en porter parce qu'avec un masque, on se protège et on protège les autres", a-t-elle déclaré dans les colonnes du Parisien.
D'autres élus, cependant, ont opté pour une obligation pure et simple. En effet, certaines communes ont décidé de prendre un arrêté municipal pour imposer le port du masque de protection dans les espaces publics.
Bon nombre de villes souhaitent imposer le port du masque
C'est le cas, par exemple, de Nicolas Florian, le maire de Bordeaux, explique France Bleu Gironde. Il a décidé d'imposer le port du masque dans les transports en commun, et plus précisément dans les stations de tram ou de bus, mais aussi dans les rues les plus fréquentées, les parcs, les marchés, et les quais. Selon lui, la rue commerçante Sainte-Catherine est le parfait exemple d'endroits où le port du masque pourrait être obligatoire. Il n'est évidemment pas le seul à partager ces opinions.
Les responsables municipaux de Cannes, Nice, ou encore Mandelieu-la-Napoule, ont pris ou devraient prendre un arrêté stipulant que le port du masque sera obligatoire à compter du 11 mai 2020. Les élus de villes comme Lyon, Strasbourg, ou Montpellier sont également convaincus qu'il s'agit de la meilleure solution, mais ne prévoient en revanche pas de prendre un arrêté.
Pour autant, un obstacle demeure néanmoins, pour les maires ayant décidé de rendre l'absence de masque sanctionnable. Il risque de rendre l'application de ces volontés difficiles...
Les arrêtés considérés comme illégaux
Et pour cause ! L'obstacle qui persiste pourrait bien empêcher toute mise en oeuvre des arrêtés.
Le jeudi 30 avril 2020, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a en effet précisé qu'il serait "illégal au regard du plan national" d'imposer tout port du masque. Elle a ensuite nuancé son propos, déclarant que les communes bénéficieraient cependant d'une certaine marge de manoeuvre, informe le Journal du Dimanche.
Pour rappel, la ville de Sceaux avait déjà essayé d'imposer le port du masque à ses citoyens à l'aide d'un arrêté publié à la mi-avril. Celui-ci a rapidement été retoqué par le Conseil d'Etat, qui estimait que les maires ne pouvaient pas "prendre d'autres mesures destinées à lutter contre la catastrophe sanitaire de leur propre chef".
Et pourtant, le port du masque pourrait toutefois s'avérer obligatoire à partir du 11 mai, dans certains contextes.
Le port du masque sera cependant obligatoire dans certains cas
En effet, dans l'intégralité des transports publics, le port du masque sera inévitable. Et cela ne concernera pas que les trams, le métro ou les trains ! Seront aussi concernés des modes de déplacement privés tels que les taxis ou les VTC. Tous les usagers devront donc s'équiper d'un masque de protection, explique le Journal du Dimanche.
Si ces consignes ne sont pas respectées, le citoyen qui commet l'infraction sera contraint de payer une amende de l'ordre de 135 euros, d'après les dires du secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebarri.
Ce n'est pas tout ! D'autres professionnels seront contraints de porter un masque pour pouvoir exercer leur métier, notamment les personnels de l'Education nationale. Les professeurs, et d'une façon générale toutes celles et ceux susceptibles de travailler en contact avec des collégiens, des lycéens ou des élèves plus jeunes encore, devront aussi en porter.