De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pendant 15 ans, il a vécu dans 1,56 m². Dominique, dont l’histoire avait choqué en janvier dernier, s’acquittait chaque mois d’un loyer de 330 euros pour vivre dans un minuscule logement, dont la configuration ne lui permettait de se tenir debout que sur une bande de 20 centimètres de large. La préfecture avait ordonné l’évacuation et mis en demeure la propriétaire de Dominique de le reloger. Il lui réclamerait aujourd’hui 25 000 euros, révèle 20 Minutes. « Le loyer avait même grimpé avec l’inflation »« Il s’agit du remboursement des loyers des cinq dernières années, ainsi que des dommages et intérêts pour le préjudice moral subi par mon client » a expliqué au quotidien Me Aurélie Geoffroy, son avocate. L’audience doit avoir lieu ce mardi matin devant le tribunal d’instance du XIe arrondissement de Paris. Aujourd’hui relogé dans un appartement décent grâce au soutien de la Fondation Abbé-Pierre, Dominique souhaite aujourd’hui plus que tout que « son histoire n’arrive pas à quelqu’un d’autre ». Car Dominique n’a pas été victime d’un marchand de sommeil, rappelle 20 Minutes : il avait signé un bail et sa propriétaire lui remettait chaque mois une quittance de loyer. « Le loyer avait même grimpé avec l’inflation » indique son avocate. « A la fin, il payait 330 euros, soit 211,5 euros par mètre carré… »« Ça me paraissait normal… »Une situation dont le locataire avait fini par s’accommoder, mais qu’il a mal vécu quand elle a été révélée au grand jour. « Quand toute cette histoire a éclaté, il a culpabilisé » explique Aurélie Geoffroy. « On le montrait dans les médias comme ayant une vie misérable… » « On ne vit pas, on survit » avait-il alors déclaré sur les ondes de RTL. « On finit par se dire que c’est ça ou la rue. Ça me paraissait normal… » Il espère aujourd’hui obtenir justice.