De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
- 1 - Réquisition des personnels : une décision critiquée par les syndicats
- 2 - Mardi noir : la SNCF et la RATP en grève
- 3 - Mardi noir : le secteur énergétique également touché
- 4 - Mardi noir : des mouvements de grève dans tous les secteurs où la CGT est représentée
- 5 - Mardi noir : les secteur "contagiés" par la grève
Entamées à la fin du mois de septembre, les grèves dans les raffineries se poursuivent toujours, entraînant une pénurie dans les stations-service. Jeudi 13 octobre, le ministère de la Transition écologique indiquait ainsi que quatre raffineries sur sept rencontraient des problèmes d’approvisionnement de carburant à travers le territoire national.
Face à cette situation, le gouvernement a lancé, dès le mardi 11 octobre, la réquisition des personnels de dépôts de carburants du groupe Esso-Exxonmobile sur le site de Port-Jérôme et du dépôt de TotalEnergies à Flandres jeudi. Cette action devrait permettre de pouvoir alimenter les pompes d’Ile-de-France et des Hauts-de-France, de régions particulièrement touchées par la pénurie.
Réquisition des personnels : une décision critiquée par les syndicats
Seulement, cette décision du gouvernement n’est pas vue d’un bon œil par les syndicats qui dénoncent une atteinte au droit de grève. Ainsi, les grèves ont été reconduites jeudi 13 octobre dans l’ensemble des sites Total engagés dans le mouvement, comme l’a indiqué Thierry Defresnue, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe. "Le mouvement est reconduit partout, avec toujours de très forts taux de grévistes", a-t-il déclaré, comme le rapporte le Huffington Post.
Ainsi, le conflit social semble s’enliser et la réquisition entamée par le gouvernement a entraîné une réaction des syndicats dans de nombreux secteurs de l’économie. Ils ont appelé à un mouvement de grève générale interprofessionnelle à travers toute la France.
Ainsi, des transports à l’énergie, de nombreux secteurs seront affectés.
Mardi noir : la SNCF et la RATP en grève
Mardi 18 octobre, deux syndicats de la SNCF ont lancé un appel à la grève. Ils réclament une hausse de salaire et souhaitent également protester contre les réquisitions lancées par le gouvernement dans le secteur des carburants. Le secrétaire général de la CGT-cheminots a confié au Point qu'ils ne s'interdiraient "aucun scénario".
Même son de cloche du côté de la RATP où la CGT a invité à se mobiliser pour les revalorisations salariales, contre la réforme des retraites et pour "défendre le droit de grève", comme l’a indiqué le secrétaire général du syndicat àFranceinfo.
Mais au-delà des transports en commun, c’est l’économie toute entière qui sera impactée puisque les transporteurs routiers se sont également joints au mouvement, appelant à "gonfler les piquets de grève", comme l’a déclaré la fédération des transports de la CGT.
Mais ces secteurs-là ne sont pas les seuls à être concernés.
Mardi noir : le secteur énergétique également touché
Alors que la crise énergétique menace le pays depuis maintenant plusieurs semaines, la fédération nationale des mines et de l’énergie a appelé à "élargir la grève dans toutes les entreprises de l’énergie" dans un communiqué publié sur Twitter jeudi 13 octobre, comme le remarquait BFMTV.
Dans le secteur nucléaire, 9 réacteurs sur les 18 que compte le parc francais devraient être ralentis par la grève.
Les syndicats FO ainsi que la CGT ont aussi appelé à une grève dans le domaine de la sidérurgie mardi prochain suite à l’annonce de "changements dans le fonctionnement des lignes pour novembre et décembre" par la direction d’ArcelorMittal.
Mardi noir : des mouvements de grève dans tous les secteurs où la CGT est représentée
Philippe Martinez, le leader de la CGT, a appelé, sur le plateau de BFMTV, à "amplifier ces mouvements de grève", dans "toutes les entreprises, dans le public comme dans le privé".
Ainsi, c’est également au sein de la fonction publique que la protestation se fera ressentir puisque les syndicats ont appelé à soutenir les actions menées dans les raffineries et défendre le droit de grève.
Le mardi 18 octobre, ce sont donc de nombreux secteurs qui risquent d’être paralysés par ce mouvement de grève générale et interprofessionnelle. Les grévistes ont jusqu'à lundi soir pour sedéclarer, il faudra donc attendre cet horaire afin de savoir avec précision quels services ne seront pas disponibles dans la journée du mardi.
Certains secteurs ont déjà fait savoir leurs intentions, au-delà du transport et de l'énergie.
Mardi noir : les secteur "contagiés" par la grève
Ainsi, les crèches et les maternelles pourraient se trouver affectées, compte tenu du fait qu'elles avaient suivi le mouvement contestataire de la rentrée et réclament toujours une hausse des salaires.
Le secteur de transport de marchandises et plus spécifiquement les transporteurs de matières dangereuses se sont également déclarés solidaires de la lutte.
Les éboueurs de grandes villes telles que Paris, Aix, Marseille, Bordeaux, Rouen ou encore Toulouse devraient massivement suivre la grève.
Enfin, les salariés de l'agroalimentaire pourraient également rejoindre le mouvement, étant donné que 50 000 d'entre eux ont déjà fait grève fin septembre, d'après Le Point.