De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sud-Ouest. En se rendant sur place, le propriétaire a alors découvert qu’il n’y avait non seulement plus une trace de fruit mais qu’en plus les allées de ses 30 ares de vignes portaient les traces de pneu d’une machine à vendanger.
Une très mauvaise surprise. Alors qu’il s’apprêtait à vendanger ses vignes mercredi dernier, Dominique Lafosse, un viticulteur de Cérons (Gironde) a découvert que le travail avait déjà été fait et ce, sans qu’il n’ait rien demandé. Ce sont en effet les vendangeurs qu’il avait envoys sur sa parcelle qui, ne voyant plus aucune grappe de raisin blanc, sont revenus bredouilles à son domaine, rapporteUn vol estimé à 5 000 euros
Et alors que le fruit de sa récolte ne lui a pas été remis par la suite, Dominique Lafosse a rapidement écarté la piste d’une bonne action effectuée par un tiers et penche désormais plutôt sur celle d’un vol, voire d’une erreur. Sa parcelle se trouve en effet entre celles de deux autres propriétaires et, comme l’explique Sud Ouest, il arrive parfois que les entreprises de sous-traitance à qui sont confiées les vendanges se trompent de parcelle. "Il y en a marre. Déjà que cette année les vendanges ne devaient pas être bonnes et abondantes, on a eu la météo, la grêle, et maintenant ça", s’est plaint le viticulteur. L’enquête de voisinage menée par Dominique Lafosse n’a cependant pas permis de confirmer la piste de la méprise. "Ce n’est pas tant la perte, le l’ordre de 600 bouteilles soit 5 000 euros, je m’en remettrai. Mais voler des vendanges, cela ne se fait pas !", a-t-il protesté avant d’annoncer qu’il avait porté plainte.