Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Patrick Henry
Celui qui inspiré à Roger Gicquel la phrase "La France a peur", a mené le public en bateau. Après l’enlèvement de Philippe Bertrand en janvier 1976, Patrick Henry est arrêté une première fois. Malgré les tentatives des policiers et une reconstitution, le suspect nie être le coupable.
A défaut d’avoir des aveux et des preuves suffisantes, l’homme est relâché. Il clamera son innocence devant les caméras et ajoutera : "le criminel mérite la peine de mort pour s’en être pris à un enfant".
Patrick Henry ne sait pas alors qu’il échappera de peu, lui-même, à la peine de mort lors de son procès, grâce à la défense de Robert Badinter. Le procès sera d’ailleurs emblématique de la lutte pour l’abolition de la peine capitale.
Patrick Henry est décédé le 3 décembre dernier d’un cancer du poumon.
Typhaine Taton
La mère de Typhaine Taton déclare sa disparition le 18 juin 2009. Elle assure qu’elle était en ville avec ses filles quand, dans un moment d’inattention, elle a perdu Typhaine, 5 ans, de vue. D’importants moyens de recherches et de fouilles sont mis en place pour retrouver l’enfant mais sans succès. Si bien qu’une semaine après, la mère de la petite et son compagnon donnent une conférence de presse pour relayer l’appel. "Au jour d'aujourd'hui on ne sait rien, Typhaine nous manque, elle va être retrouvée, c'est sûr" déclare-t-elle, comme le relaie le Nouvel Obs.
Au moment de cette déclaration, Anne-Sophie Faucheur sait cependant déjà ce qu’il est advenu de sa fille. Après l’avoir battue à mort avec son compagnon Nicolas Willot, ils ont laissé le corps à la cave pendant une semaine. Finalement le pompier volontaire ira dissimuler son cadavre dans la banlieue de Charleroi en Belgique. Il ne sera retrouvé que le 9 décembre, peu après les aveux du couple en garde à vue.
Anne-Sophie Faucheur et Nicolas Willot ont été condamnés à 30 ans de prison.
Fiona
Le dimanche 12 mai 2014, Cécile Bourgeon signale la disparition de sa fille aux policiers. Elle explique s’être assoupie alors qu’elles étaient au parc de Montjuzet à Clermont-Ferrand et qu’à son réveil, sa fille âgé de 5 ans n’était plus là.
Des hélicoptères survolent la zone et des équipes cynophiles sillonnent les environs pour retrouver la petite, en vain.
Quelques jours plus tard, Cécile Bourgeon lance un appel, en larmes, devant la presse. L’émoi est national et sur les réseaux sociaux la mobilisation est grandissante. Une marche blanche est même organisée. Sauf que quelques mois plus tard, Cécile Bourgeon passe aux aveux. Fiona est morte sous les coups et, avec son compagnon, Berkhane Makhlouf, ils l’ont enterrée dans les environs de Clermont.
Alors que le le procès en appel des deux accusés a repris, le corps de la fillette demeure introuvable. En première instance, Cécile Bourgeon a été condamnée à cinq de prison pour "non assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire".
Jonathann Daval
Mardi 30 janvier 2018 Jonathann Daval avoue avoir été étranglé sa femme avant de transporter son corps dans un bois des environs de Velet et Esmoulins, en Haute-Saône.
Juste après les faits qui se sont déroulés fin octobre, le trentenaire apparaît pourtant comme une victime. Aux obsèques de son épouse, il semble à bout, porté par ses beaux-parents qui viennent de perdre leur fille. Il participera également à une marche blanche qui rassemble pas moins de 8000 personnes où il déclare : "De tous ces moments autour du sport, aucun n’aura été plus intense, plus riche en émotion à mes yeux que nos run (courses à pieds) du week-end ou seule l’émotion du partage et du plaisir nous importait. La force de notre couple nous faisait nous dépasser dans nos sorties et notre vie commune."
Pendant trois mois Jonathann Daval dissimulera son acte aux autorités mais aussi à sa belle-famille.
La tuerie du Grand-Bornand
Quand en avril 2003, la famille Flactif disparaît sans laisser de trace, le procureur ouvre d’abord une information judiciaire pour séquestraion et enlèvement. Pendant que la police cherche ce qu’il a pu advenir des parents et de leurs trois enfants, les médias interrogent les voisins, dont David Hotyat, qui curieusement d’ailleurs s’est installé dans un des chalets appartenant à Xavier Flactif deux semaines après leur disparition.
Face aux caméras, le voisin n’hésite pas à s’en prendre au disparu. Il fait plusieurs déclarations à France 2 et France 3, mais la séquence qui marque les Français et celle de Sept à Huit. Avec sa femme, ils n’hésitent pas à dire que Xavier Flactif était un promoteur immobilier abusif et qu’il a certainement pris la fuite à cause de clients mécontents, tout en formulant l'hypothèse qu'il coule désormais des jours heureux. "C'est incroyable des gens comme ça. Ils s'en mettent plein les poches avec l'argent des autres. Ça va bien", dira même l’épouse de David Hotyat. Le couple se plaint d'ailleurs de ne plus avoir de propriétaires.
L’enquête déterminera que le David Hotyat a fait un faux-bail pour emménager dans le chalet après avoir supprimé la famille Flactif.