Facebook : les 3 pièges qui visent les retraitésIllustrationIstock
Dix-sept ans après sa création, le réseau social de Mark Zuckerberg est celui qui reste le plus utilisé dans le monde. En France, 40 millions d'utilisateurs sont actifs et la part de marché augmente chez les plus âgés. Utilisé pour s'informer, partager et conserver du lien social, Facebook peut toutefois représenter plusieurs dangers que voici.
Sommaire

2,80 milliards ! Ce chiffre, qui a de quoi donner le tournis, représente le nombre d’utilisateurs Facebook dans le monde. En France, le réseau social créé par Mark Zuckerberg en 1984, comptabilise 40 millions d’internautes actifs mensuels, selon les données du site spécialisé blog.dimind.com. Ce qui place le pays au 10e rang mondial. Si Facebook perd des parts de marché chez les moins de 18 ans, il ne cesse, en revanche, d’attirer de plus en plus les plus âgés.

Une aubaine, pour les escrocs, qui ont fait des réseaux sociaux leur terrain de jeu, pour trouver leurs prochaines victimes.

Facebook : gare aux arnaques

Les arnaques se sont d’autant plus accrues avec la crise sanitaire et les mesures restrictives mis en place pour l’endiguer (confinement, couvre-feu). Les personnes, souffrant d’un manque de lien social et d’isolement, se sont en effet rabattus, entre autres, sur les réseaux sociaux. Les connexions se sont multipliées, et le temps passé en ligne s’est rallongé. Une aubaine pour les hackers. "Qui a visité mon profil", "Vérifiez si un ami vous a supprimé de sa liste"… Autant de propositions qui ne visent qu’à installer un virus ou une extension récupérant vos données.

S’y ajoute également les fausses promotions en tous genres sur le fil d’actualité, par lesquels les cyber escrocs voleront vos données personnelles. Prenez soin de toujours regarder si l’URL d’une publicité renvoyant vers un site commence bien par "https"(site sécurisé). Avant de commander, assurez-vous que le vendeur a bien une adresse géographique et électronique, ainsi qu’un numéro dédié aux consommateurs.

Vidéo du jour

Comme nous l’avons récemment évoqué dans nos colonnes, une escroquerie sévit actuellement sur Messenger, la messagerie privée de Facebook, dont le but est de vous voler votre identité : "C’est toi dans cette vidéo ?" Vous avez reçu ce type de message de la part d’un de vos contacts ? Ne la visionnez pas et ne la partagez pas. Votre compte pourrait être piraté.

Attention aussi à ne pas trop vous impliquer émotionnellement…

Facebook : gare à l’emprise émotionnelle

Coups de cœur, colère, compassion, encouragement… Le réseau social permet de vous exprimer librement et de réagir aux publications de vos "amis", ainsi qu’à celles des pages ou groupes auxquels vous êtes abonnés.

Cette liberté d’expression doit cependant se pratiquer avec raison. Sous l’effet de la colère, vous pouvez facilement vous laisser emporter par des mots qui dépassent votre pensée, ou prendre part à des débats sans fin, au sein desquels chaque internaute pense détenir la vérité. Une situation qui peut vous miner toute la journée, au risque de vous en prendre à votre entourage. Comme le conseille Femme Actuelle, mieux vaut donc éviter de vous mêler des conversations traitant de politique ou de religion par exemple.

Limitez aussi votre temps de connexion…

Facebook : gare à la dépendance

C’est un fait, depuis le début de l’épidémie, nombreux ont été les Français à se connecter plus et plus longtemps sur les réseaux sociaux. S’ils peuvent être très utiles pour retrouver des amis perdus ou conserver un lien social, ils sont aussi conçus pour vous garder le plus longtemps possible en ligne.

Via ses algorithmes, Facebook, comme les autres plateformes que sont Instagram, Twitter, Pinterest, etc., modèle son contenu, pour vous accaparer. Objectif, vous proposez toujours plus de publicités.

Les systèmes de notifications, de likes ou de partages sont aussi très addictifs. Vos relations numériques peuvent ainsi prendre le pas sur les relations réelles… Fixez-vous des limites pour ne pas tomber dans ce piège.