Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
C'est l'ultime chance de retrouver le corps de la petite Estelle Mouzin, victime présumée de Michel Fourniret. Une septième et dernière campagne de fouilles a débuté ce lundi 30 août dans les Ardennes. Les recherches de la fillette disparue en 2003 à l'âge de 9 ans se déroulent dans un bois et vont durer toute la semaine à Issancourt-et-Rumel, une petite commune de 400 habitants entre Charleville-Mézières et la frontière belge. Dès ce mardi 31 août, Monique Olivier, l’ex-épouse du tueur Michel Fourniret, est attendue sur place. L'avocat de la famille d'Estelle Mouzin a bon espoir que la veuve de l'ogre des Ardennes puisse apporter des informations et aider à retrouver le corps de la fillette.
Monique Olivier "peut dire où elle a emmené Fourniret"
"Elle est comme Michel Fourniret, c'est un personnage pervers, mais on ne voit pas l'intérêt pour elle de nous balader", explique Me Didier Seban, avocat de la famille, au micro d'Europe 1. Interrogé ce mardi 31 août, l'avocat estime que la mort de son ex-mari Michel Fourniret pourrait peu à peu libérer sa parole et la pousser à donner plus d'indices. "Évidemment, elle dit qu'elle n'était pas là au moment de l'enterrement d'Estelle précisément, donc elle ne peut pas dire 'c'est ici ou là'. Elle peut dire là où elle a emmené Michel Fourniret, où il est parti pour aller enterrer le corps. Elle donne chaque fois plus de précisions", détaille l'avocat de la famille Mouzin.
Me Seban juge que la personnalité de la complice de Michel Fourniret permet de garder espoir en de possibles confessions. "Les Belges l'avait surnommée 'deux à l'heure', c'est-à-dire qu'elle répond aux questions très lentement, qu'elle réfléchit à chaque fois aux conséquences de sa réponse et qu'il faut lui poser dix fois la même question pour avoir une réponse. Tout est donc très long", détaille-t-il. En effet, selon lui, même 18 ans après les faits, l'enquête n'a jamais cessé d'évoluer dans le bon sens. "À chaque fois, on découvre un peu plus ce qui a pu se passer. Elle précise des choses, elle avance sans jamais revenir en arrière sur sa participation et celle de Michel Fourniret", poursuit l'avocat.
Une zone de recherches de "4 ou 5 hectares"
Pour rappel, le 1er avril dernier, Monique Olivier avait pour la première fois reconnu un rôle dans la séquestration d’Estelle, enlevée à neuf ans le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle avait expliqué avoir accompagné Michel Fourniret au bord du bois d’Issancourt-et-Rumel pour le laisser aller enfouir le corps de la fillette. L'avocat précise au Parisien que ce lundi 30 août, "une petite zone" du bois a été explorée mais que c'est ce mardi 31 août que les recherches vont vraiment débuter pour "creuser de manière plus approfondie" avec deux pelleteuses qui creusent et qui enlèvent les souches d'arbres. La zone de recherche est "presque deux fois et demie" plus grande que lors des précédentes recherches, soit "quatre ou cinq hectares". Ces ultimes fouilles devraient s'achever d'ici la fin de la semaine.