De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après les faux policiers, voici maintenant une autre escroquerie diablement bien imaginée. Pour mieux tromper leur victime, les malfrats ont cette fois-ci décidé de se cacher derrière l'uniforme des soldats du feu. Et pour cause, peu de professions ne semblent aussi dignes de confiance que celle de ces héros du quotidien.
Pourtant, le danger est bien réel. Comme le rapporte France 3 Auvergne Rhône Alpes, l'alerte a été donnée par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du département de l'Ain.
Cette arnaque est en fait toute simple. Deux personnes se faisant passer pour des pompiers se présentent au domicile des victimes. À ce moment-là, les escrocs expliquent devoir procéder à une vérification des extincteurs. Problème : ce genre de mission n'est en réalité pas du tout celle des soldats du feu.
Arnaque au faux pompiers : le SDIS de l'Ain lance l'alerte
"Les sapeurs-pompiers de l'Ain ne sont pas habilités à faire des vérifications d'extincteurs", rappelle ainsi le SDIS dans un communiqué. Comme souvent dans ce type d'escroquerie, les personnes vulnérables sont principalement ciblées. Sous prétexte de vérifier ces équipements de sécurité, les escrocs pourraient en fait chercher à mieux connaître les lieux et "les créneaux d'absence de leur interlocuteur". Objectif envisageable : commettre ensuite des cambriolages dans les lieux visités.
Les soldats de feu n'apprécient évidemment pas que certains se servent de leur uniforme pour commettre ces actions crapuleuses. "Tout prétexte est bon pour utiliser la fonction de sapeur-pompier. Les malfaiteurs tentent de profiter de la sympathie envers le métier", se désole ainsi Jérémie Normand, du service communication du SDIS 01, auprès de nos confrères de France 3
Un numéro de téléphone a été mis en place pour signaler tout agissement de ces malfrats. Il s'agit du 0805.805.817. Si vous pensez faire face à des individus suspects, il peut être utile de demander une preuve ou "justificatif écrit permettant d'identifier la société et la prestation proposée" conseille enfin le média local.