Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Le pire est à venir", déclarait Emmanuel Macron à l’issue de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Le chef de l’Etat, qui vient d’annoncer sa volonté de briguer un second mandat, a eu l’occasion d’échanger avec le président russe le mercredi 2 mars. Les deux hommes ont passé une heure et demie au téléphone, informe RTL sur son site. De quoi l’inquiéter considérablement, d’après nos confrères, puisque son homologue a très largement insisté sur la marche qu’il entend suivre dans les jours et les semaines à venir.
S’il n’obtient pas ce qu’il souhaite par la voie de la diplomatie, a-t-il fait savoir, il le prendra par la voie militaire. "Rien de ce qu’a dit Poutine dans cet échange ne nous rassure", a d’ailleurs fait savoir l’Elysée, qui n’était pas à l’initiative de cet appel. Le chef de guerre Russe n’aurait d’ailleurs ouvert "aucune porte" et n’a pas non plus évoqué les sanctions dont son pays fait désormais l’objet. "L’ambition russe est bien de prendre toute l’Ukraine et d’aller jusqu’au bout", écrivent nos confrères.
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron déploie le Charles-de-Gaulle en Méditerranée
Le "porte-avions Charles-de-Gaulle et son escorte ont quitté Chypre", informait Florence Parly, ministre des Armées, le jeudi 3 mars dans la soirée. Il s’agit en effet de s’adapter à une situation nouvelle, a-t-elle détaillé devant les micros de BFMTV ; dont les informations sont reprises par Le Figaro.
Ce redéploiement du bâtiment de guerre vise à rendre possible "des missions de police du ciel, de reconnaissance et de renseignement". Les avions en question, a poursuivi la ministre, "voleront plein nord vers le territoire de la Roumanie où ils auront la capacité d’observer et de dissuader", a-t-elle ajouté avant de conclure : "Notre mission est strictement dissuasive, nous n’avons aucune intention belliqueuse".
En pratique, pourtant, les choses ont commencé plus tôt. "Dès le 24 février, nous avons envoyé des avions de chasse et leurs ravitailleurs depuis la France pour opérer ces missions de protection au profit des États baltes et de la Pologne", fait-elle encore savoir.