De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Yves Nicolin, le député-maire Les Républicains de Roanne dans la Loire, a déclaré lundi au micro de France Bleu Saint-Etienne-Loire qu’il était prêt à offrir un hébergement dans sa commune à des migrants "à la condition qu’ils soient des réfugiés chrétiens". "Ce que je souhaite c'est qu'on puisse avoir l'absolue certitude que ce ne sont pas des terroristes déguisés", a précisé l’élu de droite.
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A son tour, le député-maire Les Républicains de Belfort (Franche-Comté), Damien Meslot, a indiqué qu’il envisageait "la possibilité d'accueillir des familles de chrétiens syriens et de chrétiens d'Irak, qui sont particulièrement persécutés". Il a expliqué ce choix à France Bleu Belfort-Montbéliard : "Je ne fais pas de tri, je choisis d'accueillir ceux qui sont le plus persécutés quand on est chrétien en Syrie ou en Irak, on risque la mort et je pense que nous pouvons faire un geste pour ces communautés". "Je compte aussi me rapprocher de l'évêque de Belfort Montbéliard et voir si nous pouvons organiser cet accueil", a ajouté le maire.
Ces déclarations suscitent la polémique
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a réagi mardi sur France 2 : "Les chrétiens d'Orient doivent être accueillis, mais il y a aussi des musulmans qui sont persécutés. La France, c'est l'universalité". Le ministre a cité la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : "Quiconque est persécuté a le droit d'être accueilli".
Interrogé au sujet de cette polémique mardi par le JDD, le maire de Belfort a répondu : "Mais si d'autres communautés sont autant menacées que les chrétiens d'Orient, je les accueillerai volontiers. Aujourd'hui, ce sont les chrétiens qu'on massacre. Ce sont les seuls, en Syrie et en Irak, qui n'ont qu'un choix : la conversion ou la mort". Il a ensuite ajouté : "J'ai le droit quand même, en tant que maire de Belfort, de me proposer d'accueillir quelques familles. Je suis chez moi, je fais ce que je veux".
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