Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Un retour progressif à une vie plus normale. Après plus de six mois de fermetures et de restrictions, les Français vont peu à peu retrouver le goût des sorties, à compter du mercredi 19 mai. C'est à cette date que les restaurateurs vont pouvoir accueillir leurs clients en terrasse et que les commerces jugés non essentiels vont pouvoir rouvrir leurs portes. Les cinémas sont également concernés par cette première étape du déconfinement, attendue depuis de très nombreuses semaines.
Déconfinement : des clubs échangistes pourront rouvrir le 19 mai
Si l'ensemble de ces professionnels entrevoient enfin le bout du tunnel - malgré des réouvertures sous conditions - ce n'est pas le cas de tous les commerçants. En effet, comme le rappelle Capital, les boîtes de nuit ont fermé leurs portes au mois de mars 2020 et n'ont pas pu accueillir de clients une seule soirée depuis cette date là ! Le temps commence à se faire de plus en plus long pour des gérants qui ont réclamé à de nombreuses reprises, ces derniers mois, de pouvoir eux aussi s'adapter à la réouverture progressive du pays. Si les discothèques vont encore rester fermées un certain temps, ce n'est pas le cas de tous les établissements... Des clubs échangistes vont, eux, pouvoir retrouver leurs clients à compter du 19 mai, grâce à leur référencement. Certains de ces établissements sont classés en catégorie N, au même titre que les bars et restaurants, explique Capital.
Une situation jugée "incohérente" par le député LR De la Manche Philippe Gosselin, mardi 11 mai. "On arrive à des choses absurdes (...) et on sait bien que dans ces clubs, on pratique tous les gestes barrières... C'est même d'ailleurs pour ça qu'ony va. On a envie de se faire plaisir, 'tiens ce soir je vais me faire un petit geste barrière'", a-t-il déclaré dans l'hémicycle.
Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a lui dénoncé un "sujet qui reste tabou dans notre assemblée". "Les plus anciens d'entre nous savent que les lieux d'échangisme sont restés ouverts durant tout le confinement. De très nombreux de nos collègues y avaient leurs habitudes lors de mandats précédents, et je ne compte même pas les ministres !", s'est-il amusé en prenant le micro, avant d'être rappelé à l'ordre par la présidente de la séance.