De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est officiel. Avec un score de 11,67 /20, Decathlon devance d'une – courte – tête toutes les autres enseignes de France. Juste derrière, dans le cœur des Françaises et des Français, on retrouve Peugeot (11,34), Renault (11,33) puis Citroën (11,15). Dans l'Hexagone, l'entreprise spécialisée dans la vente d'articles de sport est donc la préférée, à en croire le classement IFOP récemment publié par le Journal du Dimanche. Mais pourquoi tant d'affection à l'égard d'un équipementier ? D'abord pour sa "capacité à proposer des produits ou des services innovants", mais aussi à "améliorer le quotidien". Sans oublier l'envie d'aller y travailler que suscite l'entreprise…
Decathlon parvient d'ailleurs à rassembler plusieurs générations puisqu'elle est plébiscitée par les jeunes comme les plus âgés. Peut-être parce qu'elle occupe le paysage depuis plusieurs décennies ? "Je n'étais pas un type surdoué, je suis sorti de l'armée sans le moindre diplôme et je ne voulais pas créer une activité concurrente de ma famille. J'ai alors monté Decathlon sur un terrain du premier centre commercial d'Auchan, en 1976", se souvient Michel Leclercq, fondateur de la marque, dans les colonnes de La Voix du Nord.
Decathlon et Auchan : des liens beaucoup plus étroits qu'on ne pourrait le penser ?
Decathlon, comme pour de nombreuses autres marques, c'est aussi une histoire de famille. Et pour cause ! Michel Leclercq n'est autre que le cousin de Gérard Mulliez, l'homme qui a monté Auchan. Il a d'ailleurs travaillé pour lui avant de lancer sa propre marque.
"J'étais nul à l'école, j'avais perdu mon père à l'âge de cinq ans. J'avais une passion, mettre la pagaille au collège. Un jour, à 12 ans, maman m'a donné l'équivalent de 40 euros en argent de poche. J'ai acheté 40 poussins, j'en étais responsable, je devais les nourrir, les élever, j'avais un carnet de comptes. Je livrais mes poulets dans la famille, chez ma marraine, la mère de Gérard Mulliez, mon cousin fondateur d'Auchan. Vingt ans plus tard, il m'embauchera pour ça au rayon boucherie de son premier magasin en 1961 à Roubaix !", raconte l'entrepreneur.
Les secrets de Decathlon : la fois où Michel Leclercq a été viré par son cousin
L'histoire de famille ne s'arrête pas là, néanmoins. Sans l'aide de la famille Mulliez, Michel Leclercq n'aurait probablement pas pu lancer son activité. "Je l'ai fait sans l'argent de mes cousins Mulliez, mais plus tard, j'ai dû lâcher la majorité pour qu'ils aient 51% des parts", raconte-t-il, évoquant ses débuts à la tête de Decathlon.
Avant cela, il a d'ailleurs été licencié par le fondateur d'Auchan, rappelle-t-il pour La Voix du Nord. Une vraie veine selon lui : "Je vais me faire virer par mon délicieux cousin, j'avais mon bureau en face du sien. Mon départ ce fut ma chance parce que Gérard Mulliez m'a finalement libéré de ses propres affaires", estime-t-il.
Depuis, l'entreprise est restée dans la famille puisque, comme l'indiquait Le Monde en 2013, c'est Olivier, le fils ainé du clan Leclercq, qui a repris les rênes du groupe.
Les secrets de Decathlon : un fondateur multimillionnaire ?
Plus que multimillionnaire, Michel Leclercq est multimilliardaire, rapporte Forbes dans son classement annuel des fortunes françaises. Il fait partie de ces 39 personnes à posséder plus d'un milliard d'euros de patrimoine, avec au sommet Bernard Arnault, propriétaire entre autres de LVMH.
En tout et pour tout, Michel Leclercq bénéficierait d'un large patrimoine de 3 milliards d'euros (4 milliards, si l'on compte en dollar) et se range donc de facto à la 18ème place. Le sport est, semble-t-il, une affaire rentable...