De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Marius, un girafon d'un an et demi, a été tué dimanche au zoo de Copenhague (Danemark) parce qu'il n'avait pas un patrimoine génétique intéressant pour le développement de son espèce. En parfaite santé, l'animal a été exécuté au pistolet d'abattage, a indiqué le porte-parole du parc, Tobias Stenbaek Bro. Puis une autopsie, devant les visiteurs qui souhaitaient y assister, a été réalisée. Des milliers de personnes à travers le monde, en particulier sur le Web, ont protesté contre cet acte.
Castration, réintroduction ou euthanasie
Tobias Stenbaek Bro a précisé que l'abattage s'était "passé comme prévu" dans la matinée de dimanche. Cependant il ne s'attendait pas à un tel déchaînement des passions. "C'est toujours le droit des gens de protester. Mais bien sûr nous avons été étonnés", a-t-il souligné. Dans un communiquer, publié mercredi dernier sur le site Internet du zoo, l'établissement danois a justifié son geste. En vertu d'un programme européen contre la consanguinité entre girafes, les gènes de Marius ont été jugés peu originaux. Les autres solutions envisagées ont été écartées : la castratation et la réintroduction dans la nature. La première a été considérée comme cruelle et pouvant causer des "effets indésirables". La seconde n'est pas souhaitée par les pays africains, continent d'où viennent les girafes. Finalement, le girafon a été dépecé puis donné à manger aux fauves du zoo.
Des pétitions
Cette exécution a fait réagir les internautes. Dimanche matin, plus de 5 200 d'entre eux étaient inscrits à un groupe Facebook appelé "Sauvez Marius". Près de 3 400 avait signé samedi soir une pétition en danois et environ 24 000 une autre en anglais. Les médias du monde entier ont par ailleurs relayé l'information.
Vidéo : un girafon du zoo de Copenhague a été euthanasié