De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Manque de personnel oblige, les services d’urgences font face à une crise sans précédent. La cause : l’hôpital fait face à de “nombreux contrats non-renouvelés alors que le nombre de patients a augmenté de 50% en deux ans", comme l’indique BFMTV.
Dans une lettre adressée à la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, l’association Samu-Urgences de France (SUdF), a alerté le gouvernement sur la gravité de la situation, qui ne se limite pas aux urgences : “Tous, soignants, directeurs d’établissements, CH et CHU, confirment que cette crise, est d’une ampleur inégalée, qu’elle n’atteint pas que les structures d’urgence mais que cette faillite de cette première ligne aura des répercussions désastreuses sur l’ensemble de l’hôpital et du système de santé français.”
Le 18 mai 2022, l’association recensait plus de 120 services d’urgence qui ont été contraints de “limiter leur activité ou s'y préparent”, comme le rapporte France Info.
Si l’on peut croire que cette situation n’affecte que les déserts médicaux, il n’en est rien. 14 des 32 plus gros hôpitaux français (CHU et CHR) figurent sur cette liste.
Ces derniers indicateurs "laissent présager,dès cet été, un véritable désastre sanitaire”, insiste l’association SUdF.
Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les départements les plus touchés* par cette crise des urgences.
Quelle réponse de l'exécutif ?
Mardi 31 mai 2022, Emmanuel Macron était en déplacement au centre hospitalier de Cherbourg (Manche),aux côtés de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon. À cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé la mise en place d'une “mission flash”, "d'un mois sur les soins non programmés". Elle sera dirigée par François Braun, chef des urgences du CHR Metz-Thionville et président de l’association SUdF.
Cette mission permettra de dresser “un bilan très concret de la situation des systèmes d'urgences”.
L’objectif affiché par le président de la République est le suivant : “apporter des réponses très fortes pour consolider nos urgences”, dès cet été.
*D'après les données de Samu-Urgences de France, rapportées par BFMTV.