Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le nombre de contaminations quotidiennes bondit. 16 000 cas sont désormais recensés sur sept jours, soit trois fois qu’il y a à peine un mois. "La cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 est bien là", a d’ailleurs déclaré ce mercredi 17 novembre Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. 4 000 classes sont désormais fermées dans les écoles (soit le plus haut niveau depuis la rentrée de septembre, d’après le ministère de l’Éducation nationale) et certains départements ont rétabli l'obligation du port du masque en extérieur. L’ensemble d’entre eux sont par ailleurs repassés au-dessus du seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants.
Ce regain de l’épidémie est néanmoins moindre que dans différents pays européens, comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. Selon le gouvernement, cela est dû à l’instauration du pass sanitaire, depuis juillet dernier.
Si la flambée des infections ne devrait pas entraîner, du moins pour l’instant, un afflux massif à l’hôpital, la France n’est pas pour autant à l’abri.
Cinquième vague : "Si rien n’est fait, on sera autour de 80 000 nouveaux cas à Noël"
Selon l’épidémiologiste William Dab, ancien directeur général de la Santé, il ne faut pas "rassurer" la population. "Si rien n’est fait, on sera autour de 80 000 nouveaux cas à Noël", alerte-t-il dans les colonnes de Sud Ouest.
"Actuellement, le taux de reproduction du virus est à 1,3, ce qui veut dire que 10 personnes en moyenne en contaminent 13 autres", indique-t-il. Il évalue que la France comptera 30 000 à 40 000 cas quotidiens dès le 15 décembre prochain.
Le pic de cette 5e vague pourrait ainsi être atteint avant les fêtes de fin d’année...
Fêtes de fin d’année : seront-elles gâchées ?
"Avec la vaccination, le passe sanitaire et les gestes barrières, on a les armes pour faire que cette cinquième vague soit la plus basse possible et qu’on puisse la traverser dans des conditions plus sereines, sans que les fêtes de fin d’année ne soient gâchées", assure de son côté le virologue Yannick Simonin. Selon ses observations, la vague épidémique frappant l’Europe de l’Est il y a quelques semaines, commence à retomber.
Comment lutter plus efficacement contre le Covid ? Quid de la grippe ?
Covid, grippe : "On ne peut pas lutter contre la circulation du virus"
"On ne peut pas lutter contre la circulation du virus" concède Éric Caumes, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière à Paris, pour qui "le seul moyen qu’il soit inoffensif, c’est la vaccination. Il faut vacciner correctement la population (au moins 95 %) avec un bon vaccin".
Par ailleurs, "il est possible que Noël ne soit pas difficile à cause du Covid mais de la grippe" alerte-t-il. "La grippe m’inquiète davantage. Il y a cette année un vrai risque d’épidémie grippale. Il n’y en a pas eu les deux dernières années donc les gens l’ont oubliée. S’il y a un message à faire passer, c’est "vaccinez-vous contre la grippe " surtout pour Noël…"