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Le retour à la vie normale est-il pour le mois de mars ? Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19 dans le monde, le gouvernement y croit. Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé lundi 21 février que la levée des restrictions n’aurait pas lieu avant la moitié du mois de mars, malgré la baisse impressionnante des indicateurs épidémiques.
Selon les derniers chiffres publiés par Santé Publique France, 17 915 nouveaux cas ont été enregistrés lundi 21 février, un chiffre qui n’avait plus été atteint depuis longtemps. Le taux d’incidence national s’élève désormais à 884 pour 100 000 habitants et le taux de positivité des tests est de 24,5%. Le taux de reproduction du virus se maintient en-dessous de 1.
Il existe encore des inégalités au niveau des territoires car, si une quarantaine de départements sont repassés sous la barre de 1000 cas pour 100 000 habitants, les autres sont toujours au-dessus et le virus semble y reculer moins vite. Pour l’heure, seuls deux départements ont un taux d’incidence inférieur à 500 pour 100 000 habitants : le Val-d’Oise et la Seine-Saint-Denis.
La situation continue donc de s’améliorer en ce qui concerne les contaminations, mais elle est loin d’être revenue à la normale du côté de l’hôpital. Le nombre de lits occupés par des patients Covid-19 y est toujours en hausse dans une dizaine de départements et c’est encore pire dans les services de réanimation. Si l’exécutif peut donc se réjouir de la baisse drastique des nouveaux cas, il ne peut pas encore dire que la situation est sous contrôle.
C’est ce qu’a rappelé Olivier Véran ce mardi 22 février lors de son audition devant la mission d’information de la commission des affaires sociales du Sénat. Durant un peu plus d’une heure, le ministre de la Santé a multiplié les annonces pour les prochaines semaines, notamment en ce qui concerne la levée des restrictions. On fait le point dans le diaporama ci-dessous.
A-t-il vraiment été utile ? "Le pass vaccinal a contribué utilement à la lutte contre l’épidémie", a expliqué le ministre de la Santé, selon qui il a permis de renforcer la protection dans les lieux de brassage de population. Le pass sanitaire lui "ne permettait pas de prévenir la présence de personnes non-protégées susceptibles de développer des formes graves".
"Il faudrait qu’on redescende autour de 1 500 patients en réa pour qu’on considère que le fonctionnement normal des hôpitaux est restauré", a expliqué Olivier Véran au Sénat, pour justifier la levée du pass vaccinal.
Le taux de reproduction du virus est un critère essentiel pour le gouvernement, puisqu'il doit être "durablement inférieur à 1", a expliqué Olivier Véran au Sénat.
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