La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La crise sanitaire est loin d'être de l’histoire ancienne. Si la France a fait tomber le masque dans tous les lieux publics et privés y compris les transports en commun depuis le lundi 16 mai 2022, elle pourrait faire face à une nouvelle vague épidémique dans les prochaines semaines.
Depuis quelques jours, les différents indicateurs épidémiologiques sont repartis à la hausse, comme l’indique Covid Tracker :
- Nombre de cas quotidien : on dénombrait en moyenne 22 952 cas positif au Covid-19 par jour le 4 juin 2022. Un nombre en hausse de 29% par rapport à la semaine précédente.
- Taux d’incidence : Il s’élève à 239 cas pour 100 000 habitants au 4 juin 2022. Un taux "élevé et en hausse".
- Taux de positivité : Il s’élève à 14,36% au 4 juin 2022. Un taux "élevé et en hausse".
- Taux de reproduction: il s’élève à 0,92. Un "modéré et en hausse. Lorsqu’il dépassera 1, cela signifiera que l’épidémie se propage activement sur le territoire.
D’après l’épidémiologiste Mircea Sofonea, "nous sommes bien au début d'une nouvelle vague qui pourrait durer un mois, un mois et demi, donc jusqu'à mi-juillet", comme le rapporte France Info.
Dans le diaporama ci-dessous, découvrez les départements les plus touchés par cette reprise épidémique.
Quelles sont les causes de cette reprise épidémique ?
Depuis quelques semaines, les Français ont retrouvé une vie "normale". Avec la levée des restrictions sanitaires, leur quotidien n’est plus dicté par le Covid-19 et petit à petit, on constate un relâchement des gestes barrières. C’est l’une des explications à cette reprise épidémique, mais ce n’est pas la seule.
L’Hexagone fait aussi face à deux nouveaux sous-variants d’Omicron appelés BA.4 et BA.5 D’après les scientifiques, ils seraient 10 % plus contagieux que le sous-variant Omicron BA.2, responsable de la reprise épidémique au mois d’avril.
Au Portugal et en Afrique du Sud, où ces deux sous-variants sont majoritaires, "les chiffres d’hospitalisations sont restés stables", indique France Info. On estime donc qu’il n’est pas plus dangereux que BA.2.
Pour l’heure, le retour des restrictions sanitaires ou une nouvelle dose de vaccin généralisée à l’ensemble de la population ne sont pas à l’ordre du jour.