Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Cette cinquième vague démarre de façon fulgurante", a alerté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité du Grand Rendez-Vous d’Europe 1-Cnews-Les Echos ce dimanche 21 novembre. "On voit qu’il y a une augmentation très forte des contaminations", a-t-il déploré, “on a une augmentation des cas, sur une semaine, qui est quasiment de 80%". Alors que l’épidémie de coronavirus repart en flèche depuis plusieurs semaines en Europe, faisant du Vieux Continent l’épicentre de la pandémie, la France semblait il y a peu de temps encore épargnée par ce regain en comparaison de ses voisins. Or, voilà que les chiffres repartent à la hausse. Selon les dernières données de Santé Publique France, datées du 21 novembre à 14h, le taux d’incidence dans le pays est passé à 171,5 cas pour 100 000 habitants. Bien au-dessus du seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, sous lequel il était pourtant brièvement passé au mois d’octobre.
+91,61% de cas en 7 jours
Le nombre de cas a quasiment doublé en sept jours. Le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes confirmées s'établissait à 16 193, selon le gouvernement. Soit une augmentation de 91,61% en une semaine. Dans les hôpitaux, la hausse du nombre de cas commence à se faire ressentir. Les admissions ont bondi de 49,53% en sept jours : 8 038 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 1 339 en soins critiques. Par ailleurs, l’ensemble des départements de l’Hexagone ont désormais un taux d’incidence supérieur à 100 cas pour 100 000 habitants et nombre d’entre eux sont récemment passé en alerte renforcée (plus de 150 cas pour 100 000 habitants).
Découvrez dans notre diaporama les 33 départements qui viennent de basculer en alerte renforcée. Les territoires sélectionnés sont ceux dans lesquels le taux d’incidence est compris entre 150 et 200 cas pour 100 000 habitants, selon les dernières données de Santé Publique France.