De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La décrue de la cinquième vague de l’épidémie arrive à son terme. Une évolution qui a permis à l'exécutif d’appliquer à la lettre son calendrier d’allègement des mesures sanitaires.
Entamé au mois de février, le calendrier a permis la fin du port du masque en extérieur et dans les lieux qui exigent le pass vaccinal, la réouverture des discothèques, des stades et lieux de culture à 100% de leur capacité.
Si le pass vaccinal et le port du masque en intérieur font toujours partie des mesures sanitaires en vigueur, ce n’est plus qu’une question de jours avant qu’ils ne soient également supprimés.
En effet, le 3 mars dernier, le Premier ministre a annoncé sur TF1 que ces restrictions appartiendraient au passé à compter du 14 mars 2022.
Au départ, ces deux moyens pour lutter contre la propagation du virus devaient disparaître à trois conditions comme l’avait indiqué Olivier Véran lors d’une audition devant le Sénat comme l’indiquait La Dépêche :
- "Il faudrait qu’on redescende autour de 1 500 patients atteints du Covid-19 en réanimation, pour qu’on considère que le fonctionnement normal des hôpitaux est restauré"
- Que le taux d’incidence se situe "autour de 300 ou 500 maximum”
- Que l’indice de reproduction soit " impérativement et durablement” en dessous de 1.
Pour l’heure, toutes ces conditions ne sont pas remplies comme l’indique Covid Tracker :
- Au 8 mars 2022, 2 036 patients étaient en service de réanimation.
- Au 5 mars 2022, le taux d’incidence en France était de 542.92.
- Le taux de reproduction du virus est en hausse. Sur la semaine du 28 février au 6 mars, il était de 0,8 en moyenne. La semaine précédente, il était de 0,6.
L’évolution de ces chiffres ne semble pas tendre vers la fin pure et simple de l’épidémie, au contraire.
La menace d’une nouvelle vague
La décrue de la cinquième vague s’est enclenchée à toute vitesse. Depuis le pic de contaminations quotidiennes en janvier dernier, le nombre de cas quotidiens positifs au Covid-19 a drastiquement baissé. En un mois il est passé de 365 366 à 62 146. Mais depuis quelques jours, on remarque que les chiffres ne baissent pas. Ils forment une sorte de plateau haut, avec en moyenne 50 000 nouveaux cas par jour.
La France n’est pas une exception, nos voisins européens ont constaté la même situation. "Dans plusieurs pays d'Europe, l'épidémie ne diminue plus. Nous assistons même parfois à une remontée assez rapide des contaminations”, explique le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale à l'Université de Genève, en Suisse, comme le rapporte L’Express. Un phénomène qui pourrait s’expliquer par “la montée en puissance du sous-variant d'Omicron BA.2.”, précise le site de l’hebdomadaire.
Un risque d’une reprise épidémiologique qui inquiète aussi le sénateur PS, Bernard Jomier : “l’épidémie n’est pas terminée, même si on a changé de phase. On doit rester prudents car dans quelques semaines ou quelques mois, on peut faire face à une nouvelle vague”, indiquait-il sur Public Sénat.
Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les 10 départements qui ont enregistré le plus de nouveaux cas par jour le 5 mars dernier.