Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L'épidémie de Covid-19 repart de plus belle. Depuis plusieurs semaines, la France fait face à une recrudescence des contaminations et les spécialistes sont désormais formels : "On est clairement dans le début d'une huitième vague", martèle auprès de franceinfo Frédéric Adnet, directeur médical du Samu de Seine-Saint-Denis et chef du service des urgences de l'hôpital Avicenne de Bobigny.
"Elle est différente des précédentes : la pente est moins forte. L'augmentation des hospitalisations est modérée mais elle existe, le nombre de patients en réanimation reste assez stable et aux urgences, il y a une petite augmentation aussi", argumente l'expert.
"Des formes graves existent toujours et elles sont caractéristiques des patients les plus à risques"
Heureusement, l'immunité acquise par la population rend cette nouvelle vague épidémique plus faible que les précédentes. "Beaucoup ont déjà eu le Covid et la couverture vaccinale est importante, il y a probablement aussi un reste de gestes barrière dans les transports en commun, dans les lieux où la densité de personnes est importante", a assuré Frédéric Adnet auprès de nos confrères.
Malheureusement, cela n'empêche pas certains patients de mourir des suites du virus, ou de développer des formes graves. "Des formes graves existent toujours et elles sont caractéristiques des patients les plus à risques: les plus âgés, ceux qui sont immunodéprimés, avec des comorbidités. Il faut vraiment cibler les patients les plus à risque", affirme le chef de service. Où observe-t-on la plus forte augmentation de la mortalité liée au Covid-19 ? Découvrez-le dans notre diaporama ci-dessous.