De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que les Français commencent à entrevoir la fin de la 6e vague, certains pensent que l’épidémie pourrait toucher à sa fin. Les chiffres sont encourageants et les restrictions sanitaires sont levées les unes après les autres par le gouvernement. Dès ce lundi 16 mai, le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun et les Français commencent désormais à vivre sans penser au Covid-19.
Cependant, certains experts estiment qu’il faut rester prudent et que de nouveaux variants pourraient bientôt revenir sur notre territoire, entraînant de nouvelles vagues épidémiques.
En effet, en Afrique du Sud, la situation se dégrade face à deux nouveaux sous-variants d'Omicron qui pourraient bien se propager dans le reste du monde. En novembre dernier c’était dans ce pays qu’était né le variant Omicron, qui a progressivement remplacé toutes les autres souches du SARS-CoV-2 à travers le globe.
L’Afrique du Sud : un indicateur de la future situation épidémique en France
C'est l'équipe de Tulio Oliveira, épidémiologiste, qui avait identifié le fameux variant en novembre dans la Nation arc-en-ciel. Dans les colonnes du Parisien, il indiquait il y a quelques jours que l’Afrique du Sud pouvait "guider le monde entier" vers l’avenir de la pandémie et le préparer à vivre avec le virus et ses futurs variants.
Ainsi, étudier la situation de ce pays paraît particulièrement pertinent puisque cela peut nous donner des indications sur les évolutions à venir de la situation épidémique autour du globe et plus particulièrement en France.
Dans ce pays, la circulation du virus inquiète et des experts voient d’ores et déjà les signes d’une cinquième vague.
En Afrique du Sud, le nombre de nouveaux cas détectés chaque jour est passé de 1300 à 7600 en seulement trois semaines. La circulation du virus est donc particulièrement intense et des experts craignent que la situation ne se dégrade très prochainement. La conjoncture est inquiétante mais pas alarmante. En effet, pour le moment les chiffres sont encore très loin d’atteindre ceux du pic de la précédente vague en décembre 2021 lorsque le variant Omicron BA.1 contaminait environ 20 000 personnes par jour. Aujourd’hui, cette cinquième vague sud-africaine est provoquée par l’émergence de BA.4 et BA.5, des sous-lignages d’Omicron. S’ils sont plus transmissibles et échappent davantage à l’immunité que la version circulant en France, le vaccin devrait tout de même être efficace et protéger les malades contre les formes graves. Malgré tout, les experts ne préconisent pas de durcissement des mesures en Afrique du Sud où le port du masque en intérieur est toujours obligatoire. Selon l’épidémiologiste Tulio Oliveira, "l’identification de BA.4 et BA.5 avant une vague a aidé à rester concentré". Pour l’heure la situation semble donc rester tout de même sous contrôle dans le pays, mais les experts gardent tout de même leurs yeux rivés sur son évolution. Des cas de BA.4 et de BA.5 commencent à être identifiés dans différents pays du monde même s’ils sont encore très peu pour le moment. Pour l’agence sanitaire britannique "bien que le nombre total de cas séquencés soit faible, leur répartition géographique suggère que ces variants se transmettent avec succès", rapporte le Parisien. En Hexagone, 6 cas de BA.5 et 2 cas de BA.4 étaient répertoriés au 2 mai. Santé Publique France affirme qu’ils sont "en cours d’investigation".Afrique du Sud : BA.4 et BA.5, ces variants qui circulent dangereusement
Variants BA.4 et BA.5 : sont-ils présents en France ?