De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 19 mai prochain, les terrasses accueilleront à nouveau leurs clients. Les discussions et les bruits des verres qui s'entrechoquent sonneront alors comme un début de retour à la vie d'avant. Cet été, les plages devraient également se teindre de parasols et de serviettes. Ce moment de "libération", vous l'attendez peut-être avec une immense impatience.
Cependant, il faudra attendre encore de nombreux mois, voire des années, avant que le coronavirus ne soit plus qu'un mauvais souvenir. D'ailleurs, selon certaines études scientifiques, une quatrième vague pourrait bien déferler sur l'Hexagone durant les temps à venir.
Quatrième vague : Le déconfinement est arrivé bien trop vite d'après certains scientifiques
Pour de nombreux spécialistes, "le déconfinement", voulu par le chef de l'Etat, est survenu de manière trop prématurée. "Ce n'est pas le moment ! Tous les indicateurs sont très hauts, le virus va continuer à circuler et ça va réaugmenter", prévient l'épidémiologiste Catherine Hill chez nos confrères de Ouest-France.
Pour justifier leur inquiétude, les scientifiques rappellent que nous ne sommes pas du tout dans la même situation qu'en mai et juin 2020, juste après le premier confinement. À cette période, l'incidence était de "150 cas pour 100 000 habitants, on était en situation de risque maximum. Cette année, on a une incidence qui fait le double", fait remarquer Daniel Camus, membre de l'Institut Pasteur, dans les colonnes du quotidien régional.
Cette année 2021 comporte cependant une différence peu négligeable avec celle de l'an passé. Une partie de la population est désormais immunisée grâce à la campagne de vaccination débutée il y'a plusieurs mois. Cela suffira-t-il pour autant ?
Quatrième vague : une campagne de vaccination encore trop lente ?
Au jeudi 6 mai 2021, 11,28% de la population française était totalement immunisée contre le virus de la Covid-19, d'après les données de Covid-Tracker. Près d'une personne sur quatre a reçu une première injection et attend donc la deuxième. Le taux d'occupation des services de réanimation est lui toujours très élevé, il dépasse actuellement les 100%.
D'après les projections de la revue Sciences et Avenir, "seulement 30% des Français seraient protégés par les vaccins à la fin des restrictions le 30 juin prochain". Dans le même temps, la tension hospitalière devrait, elle, s'établir aux environs des 60% à la mi-juin.
Pour rappel, des travaux de l'Institut Pasteur publiés en avril dernier indiquent que, étant donné la présence de variants très contagieux, il serait nécessaire que 90% de la population adulte soit vaccinée pour que les gestes barrières ne soient plus nécessaires. Notre été sera-t-il encore gaché par la pandémie ?
Quatrième vague : peut-on craindre une nouvelle flambée épidémique dès l'été prochain ?
L'hypothèse d'une quatrième vague est donc bien plausible. La période à laquelle elle pourrait déferler reste floue. Matthieu Revest, infectiologue au CHU de Rennes, se montre plutôt rassurant concernant les semaines à venir, mais reste prudent.
"Pour cet été, je ne suis pas très inquiet, il y aura des cas, mais il est difficile de prédire l'apparition brutale d'une vague", affirme-t-il auprès de Ouest France. Le climat de la période estivale est en effet moins propice à la transmission du virus. En revanche, l'automne pourrait à nouveau présenter un contexte plus favorable à la circulation épidémique. De nombreuses inconnues demeurent néanmoins. L'arrivée de nouveaux variants, comme la souche indienne par exemple, pourrait venir tout bouleverser.