Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
C’est peut-être l’unique méthode pour éviter un énième confinement. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Que représente la "stratégie du fromage suisse", que certains de nos confrères d’outre-Quiévrain n’hésitent plus à appeler "stratégie du fromage belge", dont la presse française s’émeut désormais ? D’aucuns, parmi les scientifiques et les chercheurs, y voient la prochaine manœuvre à mettre en œuvre pour enrayer la propagation du coronavirus Covid-19.
Le principe est assez aisé à comprendre. Il suffit en effet de se représenter un fromage à trou, comme de l’emmental et de l’imaginer coupé en tranches. Chacune de ces tranches est supposée représenter une mesure de protection contre l’épidémie. Chaque trou sur la tranche symbolise l’une des brèches dont souffre cette même précaution sanitaire. Ouest-France, qui se penchait récemment sur la question, prend ainsi l’exemple du port du masque chirurgical. Ce dernier constitue une mesure sanitaire, donc une tranche du fromage. Le fait de ne pas le porter, ou de mal le porter (sous le nez, sur le menton, à l’oreille, etc) représente un trou dans la tranche.
La stratégie du fromage suisse pour lutter contre le Covid : ce qu’il faut retenir
Dès lors, pour lutter efficacement contre le coronavirus Covid-19, il convient de superposer les tranches de fromage jusqu’à boucher tous les trous. Comprendre : multiplier les mesures et les appliquer de concert de sorte à resserrer autant que faire se peut la maille. Cela signifie donc ne pas se contenter du port du masque, du vaccin, du télétravail ou de l’application des gestes barrières et des distances de sécurité : il faut tout faire à la fois, pour ne pas laisser passer le virus.
Initialement, rappellent nos confrères, ce modèle - qui a fait, en son temps, l’objet de critiques - a été développé pour lutter contre les accidents industriels et professionnels. Il est l'œuvre du psychologue anglais James T. Reason, qui l’a conceptualisé dans les années 1990.