Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La France est "en alerte". Ces mots sont ceux de Gabriel Attal, qui a remis la lutte contre l'épidémie au coeur du débat. Invité sur France 2 samedi 13 novembre, il a affirmé dans l'émission On est en direct que toutes les options étaient encore sur la table, y compris donc un confinement. Pas question bien sûr d'y avoir recours dès maintenant car la situation sanitaire ne l'exige pas, mais il faut rester prudent. Interrogé par France Inter ce mardi 16 novembre, le porte-parole du gouvernement explique qu'"aucun confinement n'est prévu aujourd'hui" : "On est en état d'alerte, il y a une incidence, un nombre de contaminations qui a augmenté très fortement encore la dernière semaine, quasiment +50%". La situation est pour l'heure "moins dégradée" chez nous que chez nos voisins, mais il faut faire preuve d'une "vigilance absolue".
Les fêtes de fin d'année hors de danger
Le taux d'incidence a bondi une nouvelle fois sur une semaine et seulement quatre départements sont désormais en dessous du seuil d'alerte, fixé à 50 pour 100 000 habitants. Six autres dépassent quant à eux les 150 cas pour 100 000 habitants et la situation ne s'améliore pas dans les autres parties du territoire, qui oscillent entre 50 et 150 cas enregistrés. Les fêtes de fin d'année ne sont pas pour autant en danger, en tout cas pour l'instant, à en croire Gabriel Attal. S'il s'est voulu rassurant, tout en restant sur le qui-vive, le porte-parole du gouvernement a redit une nouvelle fois qu'il ne fallait "jamais rien exclure par principe" dans cette crise sanitaire. Si le reconfinement n'est pas envisagé, d'autres restrictions pourraient faire leur retour si la situation l'exige dans les prochaines semaines. Elles pourraient s'appliquer territoire par territoire.
Encore une fois, tous les départements ne sont pas égaux face à la reprise épidémique. Chez ceux qui s'en sortent le mieux, le taux d'incidence est encore bas, mais il augmente aussi rapidement. Découvrez quels sont les territoires concernés dans le diaporama ci-dessus.