De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les pistes progressent petit à petit dans la recherche de l’animal responsable de l’épidémie de coronavirus qui a éclaté en Chine, en décembre 2019. Vendredi, des chercheurs de l'Université d'agriculture du sud de la Chine ont réalisé une avancée majeure : ils auraient identifié l’animal porteur du virus.
Il s’agirait du pangolin, un petit mammifère de la famille des fourmiliers vivant en Asie et en Afrique. Seulement, cet animal n’est pas responsable à lui seul de la propagation du virus, d’après Le Figaro. En effet, un second mammifère serait également à l’origine de l’épidémie : la chauve souris. Selon une récente étude, elle serait bien l’animal dit "réservoir", précise le quotidien.
Il s’agit de la créature qui héberge un virus, sans être malade, mais peut le transmettre à une autre espèce. Un virus a donc bien été descellé chez la chauve-souris, mais l’étude montre que celui-ci ne pouvait pas se transmettre directement à l’homme. Ainsi, les chercheurs ont établi que le mammifère aurait transmis la maladie à un autre, dit "hôte intermédiaire". En somme, la bactérie serait passée de la chauve-souris au pangolin pour finalement arriver jusqu’à l’homme.
Enquête méthodique
Comme le virus s’est déclaré dans la ville de Wuhan, dans un marché où de nombreux animaux exotiques étaient vendus, les chercheurs ont immédiatement pensé à l'hypothèse d'un mammifère sauvage. Ils ont alors réalisé plus de 1 000 échantillons tests, afin de trouver le responsable.
Ainsi, selon l’agence de presse Chine nouvelle, les génomes de séquences de virus prélevés sur les pangolins et ceux trouvés sur des patients atteints du "2019-nCov", étaient identiques à 99%. L’identification de l’animal devrait alors permettre d’empêcher le germe de revenir.
Le pangolin, quant à lui, est gravement menacé, selon Géo. En effet, très apprécié pour sa viande et ses écailles, il est l'animal le plus braconné du monde. Le magazine spécialisé précise par ailleurs qu’ "en Chine, environ 90% de la population aurait été décimée depuis les années 1960".