Coronavirus : les conseils d'anciens confinés en Chine

En Chine, des familles sont confinées depuis sept semaines. L'une d'entre elles raconte cette période délicate au Huffington Post et donne des conseils sur la manière de gérer cette quarantaine.

Une famille vivant en Chine, confinée à la maison depuis plus de sept semaines, livre au Huffington Post ses secrets pour survivre et garder la tête froide en période de quarantaine. En effet, les habitants ont plusieurs semaines d'avance sur la France dans l'évolution de l'épidémie. Ainsi, alors que nous entrons depuis peu dans une période d'isolement, en Chine, les personnes confinées vont bientôt pouvoir ressortir. Découvrez les conseils de ce couple américain, qui partage son expérience de confinement.

Ce dernier explique comment rester "sains d'esprit et productifs", pendant cette période difficile. Étant située à près de 100 kilomètres de Wuhan, la ville où ils résident a été soumise à des mesures drastiques lors de l'apparition de l'épidémie en Chine. "Dès le début de la crise, des murs ont été dressés autour de notre quartier et des barrages routiers mis en place pour limiter les entrées et les sorties. Un couvre-feu a été instauré et aucun visiteur ne pouvait entrer depuis l'extérieur du quartier", raconte la mère de famille au Huffington Post.

Confinement en Chine : "Un mode de vie très différent"

Le confinement commence alors pour cette famille. "Début février, nous avons commencé à travailler depuis chez nous, et nos enfants à suivre des cours en ligne", précise-t-elle. "Nous avons dû nous adapter à un mode de vie très différent de nos habitudes. Voici quelques conseils qui ont marché pour nous". L'autrice raconte que cette forme de télétravail et des cours à domicile était tout à fait inédits pour eux. Elle explique donc que le fait de "mettre en place une structure et des habitudes nous a beaucoup aidés" pour passer cette épreuve. Voici comment leur expérience peut vous inspirer.

L'importance de la routine

Ainsi, le couple raconte l'importance notamment d'éviter de passer ses journées en pyjama et de s'habiller normalement tous les jours : "Au début, passer toute la journée en pyjama nous faisait rire, mais c'est vite devenu lassant". Le but était de faire comprendre aux enfants qu'ils n'étaient pas en vacances. Alors ces derniers étaient installés autour de la table de la salle à manger pour travailler ensemble et ne pas rester dans leurs chambres.

Vidéo du jour

La famille, désormais experte en confinement, précise l'importance de faire des pauses déjeuner, tous les jours, à la même heure durant lesquelles elle cesse tout autre activité et en profite pour se divertir devant la télé ou ensemble. Et finalement, même s'il n'y a pas grand chose à faire, "il est important de limiter le nombre d'heures que les enfants passent à étudier", de même pour les parents qui essayent aussi "d'arrêter de travailler à une heure raisonnable".

Faire de l'exercice

Par ailleurs, ces Américains racontent qu'ils sont des habitués des salles de sport et de la musculation. Mais la fermeture de toutes les infrastructures sportives a été déclarée dès le début de l'épidémie en Chine, : "Il a fallu oublier la salle de sport, fermée comme tout le reste". Impossible donc d'aller se muscler ou se changer les idées à la salle.

Alors la petite famille a encore une fois dû changer ses habitudes, pour la pratique du sport. Comme beaucoup de citoyens en France, la famille s'est tournée vers une autre activité : "Nous avons enfilé de vieilles chaussures de course à pied et un masque et avons commencé à courir".

Le couple explique même que cette activité est presque devenue une mode, au sein du voisinage : "La météo étant plus clémente et la salle de sport, encore fermée, la course à pied est devenue une habitude acceptable, pour ne pas dire plaisante. De plus en plus de voisins s'y sont mis."

Par ailleurs, en plus de la mise en place d'une routine et la pratique du sport, le couple américain conseille également de limiter le temps d'écran pour les enfants, de faire appel à la méditation si la panique se fait ressentir, ou encore d'éviter la surconsommation d'informations qui devient néfaste : "Faire l'autruche peut parfois avoir ses avantages".