De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le maire (Les Républicains) de Chalon-sur-Saône a annoncé sur twitter la décision du tribunal adminsitratif de Dijon : le recours émis par la Ligue de défense judiciaire des musulmans contre la suppression du menu sans porc a été rejété. Pour l’avocat de l’association, les élèves ont "droit au respect de la liberté de culte et de conscience" et donc cette déscision "viole la laïcité". Le tribunal administratif de Dijon n’a pas donné ses motivations. Le député (Les Républicains), Eric Ciotti, a déclaré à la suite de la décision du tribunal que "le rejet du recours contre la suppression des menus de substitution réaffirme avec force le principe de laïcité ".
Un repas de substitution servi depuis 1984
Pour le maire, Gilles Platret, c’est une première victoire pour la laïcité. Mi-mars, il avait annoncé la suppression pour la rentrée 2015 du menu de substitution au porc. Ce dernier était servi dans les cantines scolaires de Chalon depuis 1984.
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Cette descision avait divisé y compris dans son propre camp. RTL a interrogé des habitants de cette ville de de Bourgogne : "Pourquoi il n’y aurait que du cochons ? On est en France, c’est la liberté, on a le droit de manger ce que l’on veut", explique une femme. "C’est dégeulasse, c’est de la discrimination, c’est comme les végétariens, on va les obliger à manger de la viande aujourd’hui ? Les sans porcs ils n’ont pas le choix", s’insurge un autre habitant.
"Evidemment que je condamne et que je regrette cette décision pour une raison très simple, au fond il s’agit de prendre en otage les enfants", avait expliqué la ministre de l’Education, Najat Vallaud Belkacem.
Le porc sera servi 19 fois durant l’année, et la mairie de Chalon-sur-Saône assure que les parents seront prévenus 2 mois à l’avance.
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