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Marine Le Pen : elle se trompe dans le montant du SMIC
"En France, on est à 36 euros [de SMIC], me semble-t-il". C’est la grosse bourde qu’a fait Marine Le Pen ce jeudi 14 mars 2019. En campagne pour les prochaines élections européennes, la présidente du Rassemblement National (ex-FN) était invitée sur le plateau de l’Emission politique, diffusée sur France 2. Face à la ministre en charge des Affaires Européenne, Nathalie Loiseau, elle a voulu évoquer les disparités salariales qui existent au sein de l'UE. C'est à ce moment là qu'elle s'est lourdement trompé sur le salaire minimum, relate le Huffington Post.
Pour faire sa comparaison, la députée du Pas-de-Calais a cité un supposé SMIC horaire bulgare de 4,40 euros brut, et un SMIC français à… 36 euros. Sauf qu’en France, le SMIC horaire brut s’élève à 10,03 euros, soit 1521,22 euros brut mensuels sur une base de 35 heures hebdomadaires. Quant à la Bulgarie, le SMIC brut y est fixé à 260,76 euros par mois pour une semaine de 40 heures, selon Eurostat.
Les chiffres évoqués par Marine Le Pen ne sont pas les bons : elle a confondu avec le coût de la main d'oeuvre. Celui-ci est s'établissait à 36 euros de l’heure en France contre 4,90 euros en Bulgarie en 2017.
Marine Le Pen : les politiques réagissent à son erreur
En tout cas, sur le plateau de l’Emission, la confusion de Marine Le Pen a laissé place au sarcasme des autres participants de l’émission, comme le relate RTL. "Vous êtes à 36 euros pour quelle durée du SMIC ? C'est une heure, c'est quoi ? J'ai l'impression que la fiche n'était pas là", a notamment attaqué Nathalie Loiseau, présente sur le plateau.
"Etre une héritière n’a pas aidé @MLP_officiel, à être dans le monde réel" a tweeté Benjamin Grivaux, le secrétaire d’Etat, avant de remercier Nathalie Loiseau d’avoir "mis les mots justes sur cette imposture". Elle a également du faire face aux critiques de certains observateurs qui ne sont pas issus du sérail politique, comme Jean-Michel Apathie.
La ministre d’Emmanuel Macron est d’ailleurs pressentie pour être la tête de liste de La République en Marche pour les élections européennes à venir. Sa participation à l’Emission politique aurait été, pour l'exécutif, un moyen de la tester, indique le JDD.