De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Serait-ce notre nouveau Waterloo ? Le chef de l’Etat s’est en tout cas engagé dans un conflit qu’il avait, de toute évidence, assez mal préparé. Preuve en est : sitôt la sortie faite, l’Elysée a dû la corriger pour ne pas risquer de froisser plus encore nos partenaires britanniques, rapporte BFMTV. Ces derniers, précisent nos confrères, exigeaient, davantage de "respect" aux autorités européennes après une série d’échanges relatifs au Brexit et à l’Irlande du Nord ; en marge du G7, justement organisé au Royaume-Uni.
"Guerre des saucisses" : mais de quoi parle-t-on, au juste ?
Les Européens et Londres ont profité de l’occasion pour discuter des modalités du Brexit, dont certaines des conditions ne plaisent que peu au gouvernement britannique. Et pour cause ! Le Premier ministre Anglais s’est plaint de ne plus pouvoir, à compter de Juillet prochain, envoyer des saucisses vers l’Irlande du Nord. Il a donc dénoncé l’inanité de telles règles, indiquant alors qu’elles n’auraient guère plus de sens si l’on interdisait le fret de saucisse entre Toulouse… et Paris.
A l’évidence, le président Emmanuel Macron n’a pas beaucoup apprécié cette comparaison. Et n’a pas hésité à renvoyer Boris Johnson dans les choux ; après que celui-ci ait signalé sa volonté de ne pas respecter cette consigne parmi celles édictées par l’Union européenne dans le cadre du Brexit. La conversation, ont fait savoir certains des proches du chef de l’Etat, a été plus que tendue.
"Guerre des saucisses" : cette remarque d’Emmanuel Macron qui a beaucoup vexé les Anglais
La question qui tracasse Boris Johnson n’a rien d’anodin. Elle n’est, en effet, pas sans évoquer des enjeux importants, aux moins à échelle britannique : faut-il considérer l’Irlande du Nord comme une nation indépendante plutôt que comme une nation constitutive du Royaume-Uni ? C’est ce que la réponse d’Emmanuel Macron pourrait laisser à croire, explique BFMTV, sur la base des informations du Telegraph et du Times. Au moins du point de vue de nos partenaires anglais. D’autant que la question du maintien de la province dans au sein de l’entité globale est parfois soulevée par certaines forces politiques locales.
Il n’est "pas juste de faire ce genre de comparaison", a affirmé Emmanuel Macron, puisque "Paris et Toulouse font partie du même pays" Il n’en fallait pas davantage pour provoquer l’inénarrable ire de nos voisins.
Insultés, ils ont décidé d’allumer des contre-feux et de questionner le statut d’autres régions et provinces d’Europe. Dans un but purement politique, soutient l’Union. Mais lequel ?
L’objectif secret derrière la "guerre des saucisses" qui oppose Emmanuel Macron et Boris Johnson
"Vous vous imaginez ce qui se passerait si on parlait de la Catalogne, de la partie flamande de la Belgique, d'un Land allemand, de l'Italie du Nord, de la Corse pour la France comme de pays différents ?", a donc questionné Dominic Raab, le chef de la diplomatie de Boris Johnson, pas moins amer que le Premier ministre britannique n’était furieux, indique encore BFMTV. Et lui de poursuivre, soulignant le caractère "insultant" des propos d’Emmanuel Macron : "Il faut un peu de respect", a-t-il affirmé. Les "très hauts responsables de l'UE qui parlent de l'Irlande du Nord comme si c'était un pays distinct du Royaume-Uni, ce n'est pas seulement insultant, cela a des effets concrets sur les communautés", déclare-t-il encore.
Rien de grave, assure de son côté la diplomatie française ; pour qui ce type de propos n’est pas sans cacher le véritable objectif de nos partenaires anglais : Londres monterait, de toute pièce, une distraction visant à détourner l’attention des enjeux du G7...