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Myrys

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Myrys a été fondée dans les années 1920 par une famille originaire de Limoux, qui au départ, ne possédait qu’une modeste échoppe de cordonnier. Très vite, l’entreprise qui propose des modèles joyeux et féminins prend une ampleur sans précédent, et devient, à partir des années 70, le 4e chausseur français. Sylvie Vartan chante même leur slogan : “Myrys, pour être jolie sans faire de folies”. 

Dans les années 80, Myrys emploie 1800 salariés, et exploite 260 magasins sur l’ensemble du territoire français. Mais en 1986, l’entreprise familiale est rachetée par le géant Bata. Les ventes dégringolent, et Myrys finit par être liquidée en 2001. Aujourd’hui, le chausseur emblématique chercherait toutefois à renaître de ses cendres. Avis aux repreneurs…

A la Belle Jardinière

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Ceux qui ont connu Paris dans les années 50 et 60 s’en souviennent sûrement. La Belle Jardinière, l’un des plus vieux magasins de la capitale, créé en 1824, était un lieu emblématique, en plein cœur de la ville Lumière, sur les quais de Seine. A deux pas de la Samaritaine et du Pont-Neuf, on s’y rendait pour acheter des vêtements au meilleur prix, car ceux-ci étaient confectionnés en série par la maison, bien avant l’avènement de la “fast fashion”. Au fil du temps, des enseignes La Belle Jardinière se développent ailleurs qu’à Paris. Mais dans la deuxième moitié du XXème siècle, l'entreprise souffre de la prolifération de marques de prêt-à-porter, qui lui font de l’ombre. Elle cesse toute activité en 1972.

Le bâtiment originel de La Belle Jardinière, situé Quai de la Mégisserie, est aujourd’hui occupé par Conforama, Habitat et Darty.

Félix Potin

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Les magasins FélixPotin ont été crées par l’épicier homonyme en 1844, et connaissent, très vite, une ascension fulgurante. Ce sont en effet les premiers “supermarchés” de l’Hexagone. La famille Potin va faire durer le mythe pendant de longues années, et l’enseigne va s’implanter dans de nombreuses villes de France.

En 1980, Félix Potin comptait ainsi 1 300 magasins sur l’ensemble du territoire. Mais face à une concurrence de plus en plus rude, le groupe est liquidé en 1995. 

Tati

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IstockTati

“Chez Tati, t’as tout”, ce slogan a marqué plus d’une génération. Tati naît en 1948 et devient rapidement un leader sur le marché du discount, en proposant textiles et objets de bazar à des prix toujours plus bas. Souvent implanté dans les quartiers populaires et plébiscitée par les familles, la marque au célèbre logo vichy connaît un véritable “âge d’or” pendant les Trente glorieuses, avant de commencer à décliner, face à la concurrence de plus en plus agressive du prêt-à-porter “lowcost”. Racheté par Eram, puis par Gifi, le groupe Tati disparaît progressivement dans l’Hexagone. Son emblématique magasin de Barbès, à Paris, a dû fermer le rideau en septembre 2021.

Les Nouvelles Galeries

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