De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le sapin sera un peu moins garni mais le repas sera copieux. C’est de cette manière que devrait se résumer le Noël de nombreux Français cette année. Une étude du cabinet Deloitte récemment publiée révèle en effet que pour la première fois depuis 2010, les Français vont réduire leur budget de Noël. Une conséquence directe de leur pessimisme quant à amélioration de leur situation économique personnelle. "Même si les Français veulent toujours se faire plaisir à Noël, près d'un tiers ont le sentiment de voir augmenter inexorablement leurs impôts et leurs dépenses contraintes, ce qui atrophie considérablement leurs marges de manœuvre en termes de budget, y compris lors de la période jusqu'ici relativement préservée des fêtes", a commenté Stéphane Rimboeuf, associé chez Deloitte.
La hotte du Père Noël devrait être bien remplie !Ainsi, la somme moyenne consacrée aux cadeaux, au repas et aux sorties liées à cette fête de fin d’année sera de 531 euros. Dans le détail, 302 euros iront aux cadeaux à offrir (-2,7% par rapport 2012), le reste se partageant entre la nourriture et les sorties. A noter : une grande part de ce budget sera consacrée à la table (+2% par rapport à l’an dernier), ce qui montre "l'attachement des Français à ce moment de convivialité". Et que les enfants se rassurent : ceux-ci devraient être épargnés par la révision à la baisse du budget cadeaux. "Pour les parents français, le Noël des enfants reste sacré", a expliqué Stéphane Rimboeuf avant de préciser que les Français leur réservent 47 % de leur budget cadeaux, au détriment des présents pour les adultes qui feront l'objet d'arbitrages importants (- 5 %).
Internet et les promotions ont la cote !Pour tenir leur budget, les Français devraient donc, sans grande surprise, profiter des offres promotionnelles. Ainsi, comme en 2012, 78 % des sondés vont préparer minutieusement leur budget, souhaitant éviter les achats d'impulsion déraisonnables. Les sites Internet permettant de comparer les prix devraient par ailleurs être prisés et près de 40% des achats de cadeaux devraient y être effectués.