Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Depuis quelques semaines, les témoignages d'arnaques impliquant de faux sites internet semblent se multiplier sur la toile et les réseaux sociaux, révèle 60 millions de consommateurs.
Des commandes passées mais jamais livrées
La manœuvre est toujours la même : sur le fil d’actualité Facebook de l’internaute, une vidéo ou une annonce publicitaire vante une offre alléchante ou un produit révolutionnaire. Fer à lisser les cheveux, vêtements, veste de moto, cosmétiques... Des produits très divers sont proposés. Les commandes passées sur ces sites donnent bel et bien lieu à un prélévement bancaire. Or, les produits commandés ne sont jamais livrés. "J’ai commandé une poussette ultra-légère et deux porte-sacs de poussette, j’ai été débitée immédiatement mais je n’ai jamais reçu mes produits", enrage Domitille.
Ne vous faites pas avoir : ce qu'il faut vérifier avant d'acheter sur internet
Pour éviter de connaître de tels désagréments, il convient de respecter quelques règles de prudence élémentaires sur internet. Tout d'abord, il convient de bien vérifier les informations du site sur lequel un produit vous intéressse. L’article L. 221-5 du code de la consommation impose au vendeur l’obligation de communiquer au consommateur plusieurs informations sur son identité. Parmi celles-ci : un numéro de téléphone , l’adresse géographique de l’établissement et une adresse électronique.
Ces indications sont généralement intégrées aux mentions légales ou aux conditions générales, ou elles figurent dans l’onglet de contact. En leur absence, fuyez. Attention, toutefois, si vous achetez auprès d’un professionnel étranger : la loi qui s’applique est alors celle de son pays. En revanche, s’il a mis en place une interface française sur son site, la législation tricolore prévaut.
S'informer sur la réputation du site en question peut également vous être utile. Une rapide recherche du nom du site dans un navigateur de recherche ou dans le forum de 60 Millions de consommateurs peut éviter bien des désagréments. Les clients mécontents le font savoir sur la Toile, jetez donc un œil aux avis des internautes.
En cas d’échec d’une résolution à l’amiable avec le vendeur, il vous reste la possibilité de déclencher une procédure de "chargeback" – rétrofacturation en français – pour espérer récupérer votre argent.
Si vous avez été victime d’une arnaque, saisissez la direction départementale de la protection des populations (DDPP) où se trouve le siège du vendeur. Si l’adresse postale de l’entreprise n’apparaît pas sur le site, contactez la DDPP de votre département.