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Le président de la République peut aussi être victime d’une arnaque. C’est ce qui est arrivé à l’actuel chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Il y a près de deux ans, un automobiliste français a été flashé par un radar automatique en Suisse à 78 km/h au lieu de 60 km/h. Plutôt que de reconnaître son infraction, le conducteur a préféré dénoncer quelqu’un d’autre. Cet innocent n'était nul autre qu’Emmanuel Macron.
Sans plus de détails, l’amende ainsi que les retraits de points ont été envoyés directement à l’Elysée, rapporte Capital d’après un article des Echos.
Heureusement pour le permis du président, il était en déplacement dans l’Indre au moment de l'excès de vitesse, ce qui lui a permis de prouver son innocence.
Comment fonctionne cette escroquerie ?
Le concept de cette arnaque n’a rien de nouveau. Elle joue sur la facilité avec laquelle on peut échapper à une contravention en dénonçant quelqu’un d’autre. Bien souvent, les contrevenants ne dénoncent pas n’importe qui. Ils peuvent payer des escrocs pour leur fournir les informations d’un conducteur innocent. C’est ni plus ni moins que de l’usurpation d’identité, un délit passible d'une peine d'emprisonnement de cinq ans et de 375 000 euros d'amende.
Pour ce faire, les malandrins "récupèrent les informations d’un permis de conduire perdus ou tombés" puis les revendent, indique le site du comparateur d’assurance Le Lynx.
À cause de cette combine, plusieurs conducteurs ont atteint des records de contraventions. Un automobiliste étranger a été dénoncé plus de 14 200 fois, indique le site Capital.
Comment contester l’amende ?
Si vous êtes victime d’une arnaque au radar comme celle-ci, vous pouvez la contester. Avant toutes choses, ne signez pas l’avis de contravention et ne payez pas l’amende ! En effet, lorsque vous le signez, vous reconnaissez de facto l’infraction, et il sera beaucoup plus difficile de faire annuler le PV par la suite.
Il suffit de prouver que vous n’étiez pas le conducteur du véhicule au moment de l’infraction mais vous pouvez aussi engager une procédure de contestation.
Le plus simple reste d’aller porter plainte pour usurpation d’identité et de joindre à votre demande votre avis de contravention, le récépissé du dépôt de plainte et tout autre justificatif qui pourrait vous innocenter.