De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce mercredi 8 septembre s’ouvre un procès "hors-norme". Celui des attentats du 13 novembre 2015, dont les attaques simultanées du Bataclan, du Stade de France et de terrasses parisiennes ont fait 131 morts et plus de 400 blessés. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier jamais commis sur le sol français.
Le procès est d’ores et déjà enregistré comme la plus grande audience criminelle organisée en France, avec 20 accusés, 1 800 parties civiles, près de 300 avocats et 141 médias accrédités, comme le rapporte BFMTV. D’après le calendrier prévisionnel, l’audience devrait durer plus de huit mois : le verdict est prévu pour fin mai 2022.
Pour l’occasion, une salle d’audience sur-mesure a été construite. Installée dans la salle des pas perdus du Palais de justice de Paris, situé sur l’Ile de la Cité, elle ferait 750 mètres carrés, 45 mètres de long et 15 mètres de large, selon France Info. Sa construction aurait coûté 7,5 millions d’euros. Le média précise qu’elle peut accueillir jusqu’à 550 personnes, mais que seule une place sur deux devrait être occupée en raison des mesures sanitaires. Démontée en 2023, elle devrait également accueillir le procès de l’attentat de Nice, qui a eu lieu le 14 juillet 2016.
Le procès filmé et retransmis
Dix caméras sont installées dans la salle d’audience, selon Le Figaro, afin d’enregistrer les audiences pour les Archives nationales. Les images seront également retransmises dans des salles annexes réservées aux parties civiles et aux journalistes. En France, les enregistrements des audiences sont généralement interdits. Mais comme le précise Ouest France, la loi Badinter, de 1985, le permet si le procès "présente un intérêt pour la constitution d’archives historiques de la justice".