De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les arnaques de ce type ne cessent de se multiplier. Apparues en France en 2010, les escroqueries aux faux ordres de virement seraient de plus en plus courantes dans l’Hexagone d’après le gouvernement. Selon son site impots.gouv.fr, ces arnaques visent particulièrement les entreprises. Par courrier, téléphone ou email, les escrocs poussent un salarié à "effectuer un virement bancaire frauduleux, en usurpant l’identité du véritable créancier", indique-t-il. Il précise que plusieurs variantes existent : la "fraude au président / ministre", la fraude au "faux technicien informatique" et la fraude au changement de RIB via une usurpation d'identité.
Heureusement, il existe quelques astuces pour ne pas tomber dans le piège des arnaqueurs.
Comment reconnaître et déjouer ces arnaques ?
Pour reconnaître ce type d’escroqueries, le gouvernement recommande de prêter attention aux interlocuteurs inhabituels ou aux demandes étranges (virement à l’international, changement de coordonnées). Si elle est effectuée par email, des fautes d’orthographe ou de syntaxe ou une adresse mail proche, mais légèrement différente devraient vous alerter.
Si une demande vous paraît anormale, le site des impôts conseille de contacter l’interlocuteur habituel avec les coordonnées que vous possédiez déjà, de ne pas céder à l’urgence invoquée et de bloquer les coordonnées bancaires frauduleuses. Enfin, il recommande d’identifier les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance pour les bloquer et d’instaurer des procédures de vérifications complémentaires, notamment lors de paiements internationaux.
Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?
Si le mal est déjà fait, le site gouvernemental Cybermalveillance.gouv vous incite à contacter immédiatement votre banque pour demander le retour des fonds ou demander la suspension du virement. Vous devriez également conserver les preuves de l’arnaque et déposer plainte.